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Laisser l'enfant décider...

Publié le 31 janvier 2014 par Lesimparfaites
Dans LaPresse+ de lundi dernier, il y avait un fort intéressant (surprenant, surtout!) dossier qui nous faisait découvrir deux nouvelles approches en éducation,  l'approche RIE de son gourou initiatrice Martha Gerber et une autre calquée sur la première, celle d'une pédiatre hongroise Emmi Pickler. Les deux approches sont centrées sur le respect (quasi total!) du respect du rythme de l'enfant...   Plusieurs CPE québécois exploreraient cette nouvelle philosophie avec les enfants. En fait, c'est tout le contraire des hyperparents qui veulent tout contrôler de la vie des enfants.
Ce que ça veut dire dans la vraie vie? Par exemple, les enfants ne sont jamais forcés  à être dans une position qu’ils ne sont pas capable d’atteindre naturellement.... donc pas de transat, de soucoupes pour tenir les poupons artificiellement debout ou de sièges pour les tenir assis! Les poupons s’amusent sur le dos tout simplement. Dans un des CPE, les poupées ne sont pas empilées dans des bacs, mais bien couchées dans des petits lits individuels. Et la directrice du CPE explique qu'«une poupée, c’est un corps! On ne met pas ça dans un bac. Il faut encourager ce souci de bien traiter les autres, comme il faut bien traiter les amis» Aussi, dans ces centres de la petite enfance, pas d’horaire rigide et structuré. Les enfants peuvent aller jouer dehors n’importe quand! C'est eux qui décident. Ils n'ont qu'à s'habiller et sortir sur le balcon...  Il n'y a pas de chaises hautes ni de matelas de sol (non, on les appelle des «lits de vie»!). Et parait-il que tout le monde est plus calme et moins stressés (éducatrices comme enfants!). C'est une philosophie qui met de l'avant l'activité autonome et le respect du rythme de l'enfant. 
Personnellement, je n'y crois pas vraiment.  Franchement! Aucune structure? Aucune activité dirigée? Je comprends que les enfants ont besoin de liberté et qu'ils auront toute leur vie et l'école dès cinq ans pour être «structuré», mais quand même. Trop de liberté, je doute que ce soit si profitable. J'ai l'impression que les enfants ont besoin de cadres et de limites, d'interdictions («Tu ne peux pas sortir quand tu veux!») et de moments d'attente («On va jouer dehors après la collation!»). Et c'est bien beau dans les faits, mais est-ce qu'à la maison, on pourrait survivre avec cette approche? Tu veux jouer dehors? Go, vas-y! Tu veux faire de la peinture? Go, je te sors le matériel pour en faire? Tu veux jouer aux poupées? Go, pas de problème! Tu t'endors maintenant? Go, dors! C'est mettre les besoins de l'enfant en avant-plan. C'est bien, mais est-ce trop? La même chose avec les hyperparents qui veut tout tout tout contrôlés...  Finalement, c'est peut-être les extrêmes que je n'aime pas. Et vous qu'en pensez-vous?

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