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Critiques Séries : Helix. Saison 1. Episode 5. The White Room.

Publié le 02 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Helix // Saison 1. Episode 5. The White Room.


Helix n’est pas la série la plus facile à cerner. Mine de rien, il ne se passe pas autant de choses que je n’aurais pu l’apprécier. Il manque un truc en plus tout simplement. Bien que l’ambiance soit toujours présente pour faire une grosse partie du boulot, je suis persuadé que Helix ne va pas vraiment au bout des choses. Je pense que la série n’est pas mauvaise mais qu’elle a du mal à trouver les bons mots pour nous raconter son histoire. Avec tellement de questions encore sans réponses, je me demande quand est-ce que l’on commencera à avoir des réponses. Et le problème c’est que la rétention d’informations lasse généralement le téléspectateur. « The White Room » était un épisode assez sympathique mais qui aurait pu être beaucoup plus impliquant tout de même pour le téléspectateur. Je pense que Ron Moore ne s’est pas douté qu’avec une intrigue la série manquerait d’enrobage. Du coup, on sent qu’il manque quelque chose ici et là. Ce qui est certainement le plus dommage alors que Helix a tellement de bonnes idées quand il s’agit de placer son ambiance.
Ces derniers temps, le problème de Helix c’est que certains personnages découvrent des choses que d’autres avaient déjà découvert, et que le téléspectateur avait lui aussi déjà découvert. Ce petit jeu manque de panache et ce même si j’ai beau avoir de la sympathie pour Alan Farragut. Car ce dernier est certainement le personnage le dernier à tout savoir dans cette série. Je pense que le personnage d’Alan a besoin d’aller de l’avant et de prendre des galons. Pour le moment on a l’impression qu’il est dans l’ombre de tout alors qu’il s’agit certainement du seul personnage qui peut à mon humble avis s’en sortir vivant. La manière dont la série raconte ses histoires n’est donc pas aussi fascinant que cela aurait pu l’être dans une autre dimension. En plus de ça, je trouve que la série n’a jamais vraiment réussi à nous intéresser ses personnages de la façon que j’aurais aimé l’être. Car j’ai besoin de me sentir proche des personnages, de leur destin, etc. pour pouvoir apprécier une série dans sa globalité mais là… il manque tout ça à Helix. Et ce même si cela ne veut pas dire qu’elle ne tente pas de le faire.

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Si je devais comparer avec Battlestar Galactica, l’autre série de Ron Moore, cette dernière n’a jamais souffert des problèmes de Helix. J’avais cru que Helix pourrait devenir quelque chose d’aussi soigné d’un point de vue de l’écriture, mais plus les épisodes passent et plus je découvre de faiblesses à mon grand regret. Si le grand mystère est intriguant, il va falloir que le scénario donne la chance aux personnages de le dépecer petit à petit afin de ne pas nous donner l’impression que l’on tourne un peu trop en rond. Je sais bien que de raconter une telle histoire sur 13 épisodes ne doit pas être facile (notamment quand en référence à peut avoir des films… comme La Chose par exemple) mais voilà, il y a aussi des personnages et ceux-ci manque de développement. Notamment Alan qui est, malgré la prestance de Billy Campbell, quelqu’un d’assez peu engageant. Il est toujours en retard par rapport à tout le monde et légèrement trop mou. Alors qu’il aurait très bien pu être au centre du tout et devenir quelqu’un d’assez impressionnant. Mais cela vient aussi du jeu de l’acteur qui n’a jamais incarner des rôles de personnages très forts (The Killing, Les 4400) sauf d’un point de vue de leur distinction.
Note : 5.5/10. En bref, la série souffre encore de plusieurs problèmes avec ses personnages. Dommage car l’ambiance est toujours bonne et soignée.


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