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Stephen Malkmus & The Jicks, The Megaphonic Thrift à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 1 février 2014

Publié le 01 février 2014 par Concerts-Review

Retour du mec le plus cool né à Santa Monica, California, Stephen Malkmus qui, malgré le chiffre 47 affiché au compteur, a toujours le look d'un student attardé fréquentant le UC Santa Barbara ou une autre institution du même calibre.

Il y a des lustres tu l'as croisé avec Pavement, plus tard tu l'as entendu joué sous son nom, ça fait une paye, 'Wig Out at Jagbags' est déjà le sixième album de  Stephen Malkmus and The Jicks!

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Il a fallu patienter avant que  l'Orangerie ne se peuple honnêtement, les retardataires ont eu tort car le support,

The Megaphonic Thrift, était épatant!

Catherine, une fois n'est pas coutume, sobre  comme un camélidé à la veille de participer à la Camel Cup de Dubaï, acquiesce!

Elle est bien cette grande fille, parfois elle s'égare, mais bon, elle n'a pas la taille du Petit Poucet!

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The Megaphonic Thrift

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Originaire de Bergen, pas chez Di Rupo, en Norvège, un supergroupe au pays des fjords:  Richard Myklebust (vokal, gitar), Linn Frøkedal, jolie nana ( vokal, bass), Fredrik Vogsborg ( trommer), Njål Clementsen, jolie casquette et barbe virile ( gitar) ont deux full cd's à leur actif, "The Megaphonic Thrift" (2012)- "Decay Decoy" (2010), un troisième en est au stade de foetus!

Pitchfork:  «A surge of scribbly, dissonant guitars, propelled by a percussive bass line and drumbeat that punishes the hi-hat and cymbals».... càd, du noise rock qui ne  renie pas les lignes mélodiques, en d'autres termes du Sonic Youth ne versant pas dans l'anarchie.

Une saine énergie sur scène, six titres, trente minutes semblant bien trop brèves!

Le secouant 'Exploding eyes' ouvre, catchy vocals sur fond  de guitares rebelles, une première claque!

'Raising flags', les guitares restent incisives, l'étendard guitar rock( cf. Dinosaur jr.), qui parle de déclin,  flotte haut dans les cieux.

Next one is new and untitled, vocaux mixtes  pour cette plage plus mélodique.

Le trommer au chant, rejoint par la bassiste et le nerveux Richard, ' Bergen Revels', a clean melody, légèrement psychédélique, un beau soleil illumine  la côte est de la Norvège.

' Dragon Vs Dust ', de l'indie chatoyant, des vocaux toniques collés sur une toile de guitares cinglantes précédent une montée en puissance vertigineuse, la plage évoluant en shoegaze excité.

Superbe morceau!

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C'est notre onzième date comme support de Stephen Malkmus, thank you for coming, this is our last tune, 'Neues'.

Un chant neutre sur fond sonore turbulent.

La pub dit: for fans of A Place to Bury Strangers, la pub ne ment pas!

Well done, Norway!

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 Stephen Malkmus and The Jicks

Les Jicks en piste, l'engageante Joanna Bolme à la basse, le peu chevelu malgré son jeu heavy, Mike Clark aux keys et à la guitare et  Jake Morris derrière les caisses, une intro funky avant l'arrivée au pas de course de Stephen Malkus, le

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geste de  Zdeněk Štybar franchissant la ligne à Hoogerheide, il embraye sur "Cinnamon and Lesbians", un midtempo, Pavement touch,  désabusé,  figurant sur le dernier né 'Wig Out at Jagbags'.

'Spazz' sera plus énervé, il dégage de relevés relents Pixies agréables aux oreilles, une wah wah bluesrock pour les fans d'Hendrix, ça cogne sec.

Le concis  'Scattegories' précède 'Lariat', une fausse indie ballad typique avec ses lo-fi guitar lines séduisantes.

Encore plus lent, '  No One Is (As I Are Be)', quelques acrobaties/gimmick watch me play my guitar behind my neck, mais le flow reste fluide et apaisé.

Retour au rock spasmodique et syncopé  avec 'Forever 28', les fans de Pavement sont ravis!

Pause, petit chat avec un fan, le cousin de RickyBilly sans doute, qui narre sa vie aussi passionnante que celle d'un cornichon poussant dans une serre à Poperinge.

On enchaîne, 'Rumble at the Rainbo' suivi de 'Shibboleth' et sa basse lourde.

Trois voix pour 'Jo Jo's jacket' sur l'album solo sorti en 2001, certains y entendent du Tom Verlaine, on ne les clouera pas au pilori.

'Chartjunk' navigue dans des eaux Americana.

Morceau terminé, le quadragénaire vient à l'oreille de Joanna pour lui raconter la blague du jour, chez Malkmus le second degré est roi.

'J smooth' sera lisse, le frontman la jouant crooner!

La dernière fois que je me suis produit ici, j'ai vu Arab Strap, cool band, this one is called 'Senator', Mike, ayant aperçu une souris ou une araignée géante, grimpe sur un baffle avant de sauter à pieds joints sur la bestiole.

Le sénateur poursuit son discours.

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Tu dis, Joanna?

Moi, quand j'étais ici, j'ai vu Grandaddy, Elliott Smith et les Smashing Pumpkins, le même jour, na!

'The Janitor revealed', sonnant bizarrement comme un effort des Beatles, époque 'Back in the USSR'.

'Houston Hades' démarre en douce avant de virer fuzz et chaos intégral.

'Tigers' des félins aimant la pop sucrée.

Le set normal prend fin avec le laidback  'Real Emotional Trash' et son doublé de guitares à la Wishbone Ash.

Outro et présentation des moussaillons, 80' de show!

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Les bis ( pas moins de 6 titres, la playlist en mentionnait 3).

Un nouvel aparté avec quelques commères, I think we talk too much, voici, la ballade 'Church on white', puis 'Harness your hopes', la seule concession au répertoire Pavement.

Pour rire, ' I can see clearly now' de Johnny Nash, Catherine Garage connaît la version de Jimmy Cliff, pas mal!

Un musclé et vicié 'Baby C'Mon' engendre la folie à tes côtés.

Joanna se dit, OK, peux aller me doucher,  tu parles l'insatiable Malkmus attaque un medley dans lequel on a reconnu 'Tender' de Blur avant que le drummer ne lance un final outro juteux.

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Stephen Malkmus, fidèle à son image de marque!


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