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La femme parfaite est une connasse : comment j’ai perdu 30 mn de ma vie

Publié le 05 février 2014 par Biancat @biancatsroom

connasseLa semaine dernière, en passant devant le rayon livres de mon supermarché, mon oeil s’est arrêté sur le désormais célèbre La femme parfaite est une connasse des jumelles Girard. Je l’ai lu. Je n’aurais jamais pensé en faire une critique mais après cette lecture, mon devoir est manifestement d’éviter à celles (et ceux) qui ne l’ont pas encore lu de dépenser 5€ et une demi-heure de leur temps inutilement.

De prime abord, je me suis dit que le titre et la couverture étaient un tantinet racoleurs. Mais bon, j’aime bien lire de temps en temps les magazines féminins, ça détend et ça fait passer le temps chez le médecin. Le livre jouant dans la même cour, je m’attendais à un petit bouquin sympatoche du genre ‘ahahah c’est trop vrai ça !’ qui allait me faire passer un bon moment. Pourtant, de rire, point du tout, ou si peu. Heureusement, la lecture a été courte (30 mn du début à la fin donc), et j’ai ri, enfin souri, deux fois. En 150 pages, ce petit livre arrive à concentrer une somme impressionnante de poncifs et de clichés qui sonnent plus comme un délire de fin de soirée entre copines bourrées que comme un véritable livre (= potentiellement intéressant à partager avec le monde) : le Cosmo de la salle d’attente, en moins bien. Sans compter que certaines pages sont ni plus ni moins pompées sur la série How I met your mother, sauf que Barney Stinson, lui, est drôle.

Par ailleurs, je me suis posé la question tout au long de mes 30 mn de lecture : quelle est au juste la cible du livre et qui est vraiment la ‘connasse’ en question ? On ne sait pas bien en fait. La fille qui se la pète ? La fille rangée qui ne sort pas picoler tous les soirs ? Même si je n’ai pas bien réussi à cerner le propos, le parisianisme latent dégagé par l’ouvrage m’a plutôt déplu.

Je m’insurge souvent contre le marketing (j’ai le droit, j’en ai fait pendant presque 15 ans). Cependant, malgré toute mon attention, je me suis quand même fait avoir par ce coup de pub et ce bouche-à-oreille plutôt réussi. Pourtant le moins qu’on puisse dire, c’est que le produit est très loin de valoir son emballage médiatique. Bref, trêve d’énervement, si je veux lire des articles féminins hilarants, je retourne de ce pas lire le blog de Sissi de Beauregard, qui a entamé une série désopilante sur la Saint-Valentin. En plus, c’est gratuit.


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