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Critiques Séries : The Rebels. Saison 1. Pilot.

Publié le 09 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Rebels // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Le monde du football américain avait déjà été traité dans plusieurs séries américaines. Il y a eu la dramédie Necessary Roughness, assez médiocre dans son ensemble et la jouissive Blue Mountain State. Malheureusement pour The Rebels, elle ne se situe dans aucune de ces catégories et est particulièrement décevante. Pauvre Natalie Zea, qu’as tu été faire dans cette galère ? Ne peux-tu pas trouver un moyen de revenir à temps plein dans une bonne série pour une fois ? Créée par Jeremy Garelick (La Rupture) et Jon Weinbach (30 for 30), The Rebels ne semble jamais savoir sur quel pied danser. Cela me fait penser à ces comédies que les chaînes américaines commandent par dépit, histoire de bloquer pendant une année une actrice ou un acteur. Sauf que c’est tout simplement atroce. Je n’ai malheureusement pas été amusé et dès que j’ai vu le singe à la fin de l’épisode j’ai repensé tout de suite à l’horrible Animal Practice (NBC) de l’an dernier et j’ai tout de suite cerné l’objet : ce n’était pas du tout un bon pilote. Le potentiel était pourtant là de faire de la comédie loufoque mais le problème c’est que The Rebels tombe dans tous les pièges possibles et imaginables.
A la mort soudaine de son époux, Julie se retrouve à la tête de l'équipe des Los Angeles Rebels, une équipe professionnelle de football. Pas évident d'endosser de telles responsabilités quand on n'y connaît rien au sport.

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Le premier piège c’est la rencontre. Cette rencontre entre Julie et un nouveau joueur des Los Angeles Rebels. Sauf que les deux ne savent pas qui est qui quand ils ont un accident en plein Los Angeles. Du coup, le twist de la fin de l’épisode, terriblement prévisible, n’apporte pas grand chose à l’histoire et ne donne même pas envie au téléspectateur que je suis de revenir. Le second piège c’est le personnage à qui l’on veut tout faire faire mais qui ne sert strictement à rien. C’est le cas de Danny incarné par Josh Peck (The Mindy Project, Drake & Josh). Malheureusement pour ce dernier son personnage est niais et plonge The Rebels dans une mélasse à la fois ennuyeuse et exaspérante. Car l’acteur en lui même inspire la sympathie, on a envie de lui dire que tout va bien et de lui passer la pommade mais voilà, tout s’arrête ici et c’est bien dommage. Dans le rôle du joueur casse bonbon qui sera le souffre douleur de Julie dans les épisodes à venir (si Amazon souhaite en commander plus) c’est Hayes MacArthur que l’on avait déjà pu voir l’année dernière dans la très médiocre Go On.
Quand j’y pense, The Rebels pourrait très bien entrer dans la line-up des comédies de NBC que l’on n’a pas envie de découvrir, que l’on tente de déguster mais qui ne fonctionnent pas du tout. Je mets dans ce tas là Go On, Animal Practice, Michael J. Fox Show, etc. Il y a une ambiance similaire qui est celle de la comédie pour pantoufles. Sauf qu’en fan de séries vous pensez que j’ai le droit de demander mieux que The Rebels ? Je le pense sincèrement. Je me demande comment Amazon sélectionne ses projets mais je dois avouer que ce n’est que déceptions sur déceptions pour le moment. Si l’an dernier Alpha House et Betas m’avaient plus ou moins séduit, les premières saisons de ces deux séries étaient de grosses déceptions. Cette année, des trois pilotes que j’ai pu voir pour le moment seul Bosch s’en sort honorablement et encore, on ne peut pas dire que cela soit ce que j’ai vu de plus original. Du coup, malgré un pitch intéressant et un casting fort sympathique, The Rebels est ratée à mon plus grand désarroi.
Note : 2/10. En bref, ce n’est pas drôle et l’on finit par avoir de la peine pour tout le monde.


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