[CINÉMA] Notre critique de « LA GRANDE AVENTURE : LEGO »

By Renozecut

Synopsis :

Emmet est un petit personnage banal et conventionnel que l’on prend par erreur pour un être extraordinaire, capable de sauver le monde. Il se retrouve entraîné, parmi d’autres, dans un périple des plus mouvementés, dans le but de mettre hors d’état de nuire un redoutable despote. Mais le pauvre Emmet n’est absolument pas prêt à relever un tel défi !

Et bien voilà, il est arrivé le film que nous attendions tous (ou pas), celui qui casse la baraque aux US, le meilleur démarrage pour un film d’animation qui n’est ni une suite, ni un prequelle, ni une adaptation, ni un Pixar (source CBO), je veux parler bien sûr de La Grande Aventure : LEGO !

Après la multitude de vidéos YouTube plus ou moins réussies et les adaptations de films en jeux vidéos (une quinzaine), ce n’est pas étonnant qu’un film voit le jour. C’est même étonnant que ça n’ait pas été fait plus tôt, tant Hollywood n’a plus d’inspiration.

Et je dois dire que je partais certes enthousiaste mais avec quelques réserves. Je me disais : « Encore un film où on voit tout dans la bande-annonce », « Tout ce qu’ils veulent c’est faire du fric, ça va être baclé »… Grand mal me fasse car le film est une réussite totale à tout point de vue !!!

Faisons un bref résumé du film (t’inquiète je vais pas spoiler) : Président Business aka Lord Business, une sorte de président super sympa le jour et génie du mal la nuit, ne supporte pas que les Lego peuvent construire, déconstruire et reconstruire tout et n’importe quoi, ce qu’il veut c’est de l’ordre. Grâce au Kragle, son arme de destruction massive, tout rentrera dans (son) l’ordre. Mais une prophétie prédit qu’un homme au visage jaune, un maître constructeur, viendra déjouer les plans du maléfique Business.

Le ton est donné dès le début, l’humour second degré cher aux comédies US dont Will Ferrell est le roi, mais aussi humour de situation, absurde, répétition, on rit dès les premières secondes et ce jusqu’à la fin !

La séquence d’ouverture est un petit bijou avec une gentille critique de la vie idéale américaine et sa chanson « Everything is awesome » et son café à 37$. La chanson de Batman, le méchant flic à deux têtes qui passe ses nerfs sur une chaise, l’ancien astronaute qui veut toujours construire un vaisseau inutile (moment d’anthologie quand il y arrivera), bref, des personnages hauts en couleurs renforcés par des acteurs excellents (je l’ai vue en VO mais Chris Pratt, Will Arnett, Will Ferrell, Liam Neeson, Morgan Freeman, Elizabeth Banks, Alison Brie, Nick Offerman, Charlie Day, Jonah Hill, Cobie Smulders, Channing Tatum, ça fait rêver !), tous réussis et drôles. L’humour est omniprésent, il faut bien ouvrir l’œil car il se passe toujours quelque chose, que ce soit au premier ou au dernier plan.

Le film est une succession de courses-poursuites, de scènes d’action, de dialogues comiques, de grand n’importe quoi, où on passe d’un univers Lego à l’autre, du western aux pirates, grâce à un scénario qui justifie parfaitement (avec humour) ce gros délire. Tout petit bémol pour la fin que je ne dévoilerai pas mais qui part d’une bonne intention et joue sur l’enfance et l’importance que les Lego ont eu et ont toujours. Tu comprendras en allant le voir !

Le tout est fait dans une 3D impeccable. Je trouve qu’elle fonctionne souvent mieux sur les films d’animations, et pour une rare fois, je n’ai pas eu mal aux yeux, elle se justifie complètement. Niveau réalisation pure, l’animation est hyper soignée, le détail des objets, le rendu du plastique, rien n’est laissé au hasard et tout est fait avec des objets Lego, même les balles ou les explosions. Les réalisateurs ont eu l’intelligence de mêler la fluidité de l’animation avec les mouvements limités des Lego, s’octroyant parfois des plans très large de l’univers dans lequel on se trouve pour montrer un pauvre décor avec trois briques ; comme si on sortait de l’imaginaire pour montrer le réel.

CONCLUSION : Je ne veux pas trop en dire ni faire trop d’éloges parce que c’est un coup à être déçu en voyant le film tant j’aurai élevé la barre trop haute. Mais franchement, si tu sors pas un rire, je te rembourse ta place (en fait non, mais c’est pour dire que vraiment tu vas rire au  moins une fois !)