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[Critique] Un Amour d’Hiver

Par Wolvy128 @Wolvy128

2-étoiles

Affiche un amour d'hiver
Je me suis laissé tenter hier soir par Un Amour d’Hiver, un drame sur fond de romance et de fantastique d’Akiva Goldsman, un homme jusqu’ici davantage habitué à la production qu’à la réalisation. De son titre original Winter’s Tale (nettement plus adapté), l’histoire se déroule à New York, à l’aube du 20e siècle, et raconte le parcours de Peter Lake (Colin Farrell), un voleur irlandais, qui s’éprend de Beverly Penn (Jessica Brown Findlay), la jeune et riche propriétaire de la demeure qu’il tentait de cambrioler. Malheureusement, celle-ci est atteinte d’une maladie incurable et décèdera quelque temps après leur rencontre. En apprenant qu’il a le don de faire revenir les morts à la vie, Peter fera tout pour la sauver…

Malgré une première partie efficace et des acteurs plutôt bons, je dois reconnaître que je n’ai pas complètement adhéré à ce film. La faute essentiellement à son scénario qui laisse malheureusement un peu à désirer. En particulier d’ailleurs dans la seconde moitié du récit qui délaisse rapidement la romance principale au profit d’un dénouement quelque peu simpliste, et surtout nettement moins intense qu’on aurait pu l’espérer. Et c’est vraiment dommage car, selon moi, l’intérêt du film résidait justement dans cette histoire d’amour insolite. Néanmoins, le long-métrage se regarde tout de même sans déplaisir car les personnages sont attachants et le duo fonctionne plutôt bien. Qui plus est, l’environnement hivernal et les nombreuses touches de magie confèrent au récit un charme non négligeable. Un récit qui s’apparente d’ailleurs davantage à un conte au vu de son caractère surnaturel et des idéologies qu’il développe. Et si certains aspects sont plutôt originaux, comme la symbolique de la lumière qui entoure la condition de la jeune femme, d’autres manquent en revanche d’originalité et souffrent d’une exploitation pas toujours très judicieuse.

Photo un amour d'hiver
Concernant le casting, le constat est là relativement satisfaisant puisque tous les acteurs délivrent une prestation globalement convaincante. Bien sûr, ils ne jouissent pas forcément tous d’un personnage très profond mais ils les incarnent en tout cas avec conviction. Ainsi, Colin Farrell se montre plutôt à l’aise dans un registre romantico-dramatique pourtant complètement inédit pour lui. Il porte sans problème le film sur ses épaules et l’alchimie avec Jessica Brown Findlay, sa partenaire à l’écran, est tout à fait perceptible. Une partenaire surtout connue à ce jour pour son rôle dans la série britannique Downton Abbey et qui ne démérite absolument pas pour ses débuts au cinéma. J’ai hâte de voir comment elle va évoluer ! A leurs côtés, on retiendra aussi la performance énergique, mais peut-être un peu excessive, de Russell Crowe et celles plus anecdotiques de Will Smith et Jennifer Connelly. Enfin, comment terminer cette critique sans évoquer la BO tout en délicatesse de Hans Zimmer. J’ignorais totalement qu’il participait à ce film avant de le voir et la musique constitue finalement l’une de mes principales satisfactions à l’issue du visionnage. Ce qui n’est pas si étonnant puisque c’est mon compositeur préféré.

En conclusion, Un Amour d’Hiver est donc un long-métrage un brin décevant, dont on retiendra surtout les interprétations touchantes de Colin Farrell et Jessica Brown Findlay, ainsi que la belle partition de Hans Zimmer. Dommage finalement que la seconde partie du film ne soit pas à la hauteur de la première car tous les ingrédients étaient réunis pour offrir un beau spectacle. Quoi qu’il en soit, les plus sensibles d’entre vous ne devraient toutefois pas bouder leur plaisir.

;)



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