Il paraîtrait....

mardi 25 février 2014

- que des manifestants anti-Poutine, qui avaient protesté contre Vladimir et avaient dénoncé les fraudes massives à la veille de l'investiture du joli blond pour un troisième mandat de président, ont été condamnés jusqu’à 4 ans de camp. Au lendemain de la clôture des Jeux. Ouf, nous voilà rassurés, le gentil dirigeant n’a pas perdu de sa superbe et a remis son joli gant de fer autour de sa magnifique main de fer ornée de bagues en fer. Maintenant que les caméras du monde entier ont été rechargées dans les avions, il va pouvoir à nouveau caresser son peuple dans le sens du poil de sa brosse métallique. Tout ne se perd pas, et c’est juste heureux pour ceux qui ne retrouvent jamais rien.
- que Jean-François Copé, le président de l'UMP a dénoncé l'ambiguïté du MoDem. Est-ce nécessaire de dire pour quelle raison ? Non, je dis non. Ça n’a aucune importance. La veille, Jean-Marc Ayrault, premier ministre, avait demandé aux écologistes de sortir de leur ambiguïté. La raison ? Pff aussi ! Si l'ambiguïté devient une mode, en revanche, il va falloir nous le dire, pour qu’on s’entraîne, qu’on s’y prépare, qu’on fasse des exercices matinaux, qu’on adopte un régime alimentaire spécial, je ne sais pas. Il va falloir qu’on nous donne conseils ou ordres. Et si la politique devient passionnante, qu’on nous alerte très vite également. Tout ne se perd pas, et c’est juste heureux pour ceux qui ne retrouvent jamais rien.
- que le palais du président ukrainien déchu, le sieur Ianoukovitch, un petit 135 hectares en banlieue rendez-vous compte, en banlieue de Kiev de surcroît, comportait un parcours de golf, des collections de voitures, un sauna bien entendu, un zoo ça va de soi, des dizaines de pièces où dorures rivalisaient avec marbres et un faux galion en bordure de parc. Viktor n’est pas parti à cause des révolutionnaires, mais tout simplement pour se faire construire plus grand dans un endroit plus ensoleillé. L’argent qu’il a glané en volant son peuple devrait lui permettre ce petit déménagement devenu nécessaire depuis que la rue grondait trop fort pour qu’il puisse s’entendre ronronner d’aise. Tout ne se perd pas, et c’est juste heureux pour ceux qui ne retrouvent jamais rien.