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Bruce Lee et ses Mains d'Acier/Le Message de Bruce Lee

Publié le 27 février 2014 par Olivier Walmacq

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genre: action, arts martiaux, Bruceploitation
Année: 1979
durée: 1h35

l'histoire: Un riche homme d'affaires qui détient en sa possessionles noms de plusieurs sociétés secrètes engage à son service un agent d'Interpol.

La critique d'Alice In Oliver:

En 1973, le cinéma asiatique perd la ou l'une de ses plus grandes idoles: Bruce Lee meurt dans des circonstances étranges, qui sont toujours matière à débat et aux rumeurs les plus insensées aujourd'hui. Qu'à cela ne tienne, les producteurs ont bien l'intention d'exploiter la mort du Petit Dragon via l'exploitation de sosies et/ou de clones en tout genre.
Bienvenue dans la Bruceploitation ! C'est ainsi que certains acteurs commencent à se tailler une certaine réputation dans l'univers du nanar et du cinéma bis.

C'est par exemple le cas de Bruce Le, de Bruce Ly ou encore de Bruce Lo ! Dans Bruce Lee et ses mains d'acier, également connu sous le nom de Fists of Bruce Lee ou encore du Message de Bruce Lee, et réalisé en 1979, c'est un certain Bruce Li qui est censé remplacer le Petit Dragon.
Le film est réalisé par un certain Ho Chung Tao. En vérité, il s'agit du véritable nom de Bruce Li, donc à la fois devant et derrière la caméra de ce nanar d'arts martiaux. Bruce Lee et ses mains d'acier constitue également la toute première réalisation de Bruce Li.

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Parmi les clones les plus célèbres du Petit Dragon, Bruce Li a connu une petite carrière au cinéma. Pour le reste, l'acteur ne partage aucune ressemblance avec le même Bruce Lee, en dehors du fait qu'il soit évidemment asiatique, petit et avec la coupe au bol.
Pas grand chose à retenir de cette nouvelle "Bruceploitation", pour le moins insipide. Attention, SPOILERS ! Un agent secret, Lee, au service d’Interpol reçoit un télégramme qui l’invite à se rendre à Hong Kong. Lee rencontre alors un certain Outpuss qui le mène à un rendez-vous à l’Hôtel Kowloon puis à un nouveau contact, lequel fini hélas assassiné.

Passant pour un modeste expert en sécurité électronique, Lee décide d’espionner Mr Po, un célèbre criminel dont la charmante fille tombe, forcément, amoureuse de lui. Divers personnes tentent en effet de s’emparer d’une liste rédigée par Mr Po et qui comprend les noms de tous ses rivaux de Mr Po. Les alliances entre les clans fluctuent et de nombreux combats s’ensuivent.
Lee, pour sa part, s’emploie à monter les différents gangs l’un contre l’autre afin qu’ils s’éliminent mutuellement.

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Vous l'avez donc compris: le scénario est pour le moins confus et semble avoir été torché le soir d'une mauvais cuite au vin chaud. D'ailleurs, force est de constater qu'il ne se passe pas grand chose dans Fists of Bruce Lee. On peut même parler de gros navet en puissance.
Il faudra donc s'armer de patience avant de voir Bruce Li (et non pas Bruce Lee) passer à l'action et effectuer quelques coups de tatane. Sur ce dernier point, les chorégraphies sont vraiment minables. Bruce Li corrige donc tous ses adversaires sans la moindre difficulté. 
Seul souci, on s'ennuie ferme et force est de constater qu'il ne se passe pas grand chose à l'écran. J'avoue ne pas avoir grand chose à dire sur ce film, en dehors du fait qu'il soit particulièrement pénible à regarder.

Note: 03/20
Note naveteuse: 16/20


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