Les noms des rues, les stations de métro, tout est précis. Trop, peut-être, pour croire que tout va bien. Qui parle à cette femme quadrillant ainsi la ville et mélangeant le faux et la vie comme le laisse entendre son nom : FAUville. A moins qu’il faille y entendre Viviane élit sa bête fauve… La ville, c’est Paris, décortiquée : son appartement est à l’angle des rues Cail et Louis Blanc, entre les voies ferrées qui partent de la gare du Nord et de la Gare de l’Est, son psychanalyste a son cabinet rue de la Clef, l’appartement qu’elle partageait avec son mari est rue Louis Braille, et elle va régulièrement dans l’appartement de sa mère, place Saint Médard. Qui lui dit « vous », « nous » ? Le lecteur est toujours avec elle et sent bien que quelque chose lui échappe, la réalité peut-être. Qu’est-ce qu’elle se raconte, cette femme aux deux prénoms, tantôt l’une tantôt l’autre, tantôt toutes ensemble, avec sa mère et sa fille ?
« Parfois elle nous regarde comme si elle nous connaissait depuis toujours, et nous pensons qu’elle nous prend pour une autre. Ou est-ce nous qui ne sommes pas celles que nous croyons – c’est une possibilité. »
Saurons-nous un jour ce qui a eu lieu le 16 novembre, rue de la Clef ?
Peinture vue en haut de la rue St Médard.
Jeu de briques
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Pacman
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