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Critiques Séries : Bitten. Saison 1. Episode 8. Prisoner.

Publié le 03 mars 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Bitten // Saison 1. Episode 8. Prisoner.


Par bien des aspects, Bitten ressemble à Teen Wolf. Ce n’est pas une critique, au contraire mais un atout à mes yeux. Cet épisode n’était pas nécessairement différent des autres mais permet aussi à Bitten de conserver une certaine fluidité. Son récit a beau être morcelé de moments assez ennuyeux, le tout reste assez intéressant pour me donner envie d’aller de bout en bout. Pour une série dont je me moquait de plus ou moins tout lors du premier épisode, je dois avouer que cela a beaucoup évolué. Maintenant la série est différente car elle a voulu simplement prendre du temps pour associer son esprit assez fun à quelque chose de légèrement plus soigné. Certes on nage en plein dans les grosses lignes et notamment dans les grosses facilités scénaristiques mais on ne peut pas trop le lui reprocher. De toute façon, ce n’est pas une série qui atteindra des sommets. Mais elle tente en tout cas d’être suffisamment sympathique pou que le téléspectateur ne s’ennuie pas. C’est une bonne chose déjà vous ne pensez pas ? Mis en scène par Grant Harvey (réalisateur de gros nanars inconnus comme Une vie en danger avec Julie Benz ou Ginger Snaps avec Emily Perkins), l’épisode tente de capturer l’univers de Bitten avec beaucoup de légèreté.
Bitten n’est pas la série la mieux mise en scène, et puis il faut bien avouer que tant que Russell Mulcahy ne viendra pas réaliser un épisode, cela reste d’être toujours du même genre, mais malgré tout je suis heureux de voir que la série adopte peu à peu son propre style. Will Zmak, le scénariste de l’épisode a déjà travaillé sur Motive ou encore Les vies rêvées d’Erica Strange. On ne peut pas dire qu’il soit un scénariste chevronné mais il parvient malgré tout à donner aux personnages suffisamment de bons sentiments pour que l’on s’y attache. Certes, il s’appuie sur ce que Bitten fait depuis le début et reste dans la continuité mais justement, ce n’est pas toujours fait de rester dans le même courant alors que l’on peut parfois être tenté de faire d’autres choses. Elena et Clay forment toujours le duo phare de la série mais ils vont malgré tout plus ou moins faire leur cuisine chacun de leur côté. C’est une opportunité intéressante pour aller beaucoup plus loin que cette simple relation.

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L’histoire de Cain, piégé dans cette cellule, n’apporte pas nécessairement grand chose (surtout rapidement) mais globalement cela permet aussi de montrer que notre équipe de garous n’est pas là pour rigoler. Jeremy de son côté a été empoisonné par un couteau à cause de Leblanc. Là aussi la série tente de créer un peu d’action. C’est très artificiel mais peu importe, le téléspectateur que je suis en a eu pour son visionnage et c’est tout ce que j’attendais de la part de cette série. Ni plus, ni moins. Peut-être maintenant que Bitten pourrait donner un peu plus de choses à Jeremy. Ce dernier n’est pas le personnage sur lequel on sait le plus de choses et je suis persuadé qu’il y a largement de quoi creuser. Enfin, nous allons aussi rencontre Jorge, le cousin d’Antonio (incarné par Benjamin Ayers - Saving Hope -). Finalement, « Prisoner » était un épisode dans la lignée de ce que Bitten a l’habitude de voir ces derniers temps. Ni mauvais, ni bon. C’est juste sympathique.
Note : 4.5/10. En bref, pas folichon, l’épisode aurait peut-être mérité un coup de fouet. Pourtant tout n’est pas à jeter.


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