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Soft Machine #6-Six-1973

Publié le 03 mars 2014 par Numfar
Soft Machine #6-Six-1973

Soft Machine #6:

Mike Ratledge: claviers

Hugh Hopper: basse

John Marshall: batterie

Karl Jenkins: cuivres, claviers

Depuis que je m'intéresse à la musique rock et que je lis ici où là des critiques sur Soft Machine, deux avis mettent généralement fans et journalistes d'accord: et de un, la perte de Robert Wyatt fut tragique et de deux, après le départ de Mike Ratledge, la musique de Soft Machine est devenu insipide, sans âme, que c'est plus vraiment du Soft Machine, vous voyez ma bonne dame, dans le temps c'était mieux....


Et là je m'élève violemment contre ces lieux communs totalement éculés de ta race.

Certes Robert Wyatt reste Robert Wyatt, c'est un monument intouchable, je confirme.

Par contre, je trouve, et c'est purement personnel, que Soft Machine s'est largement amélioré avec l'arrivée de Karl Jenkins qui comme je l'ai déjà dit, mais je le répète, a redynamisé une formation qui s'amollissait à vue d'oeil.

Ses compositions souvent hypnotiques, aux boucles entêtantes me faisant parfois penser au meilleur de Magma, ont fait de Soft Machine depuis 1973, un groupe novateur dans le milieu du jazz fusion, et ce n'est que mon avis, beaucoup moins *chiant* que sur les disques précédents.

Je sens que je ne vais pas me faire des amis, mais tant pis c'est comme ça.

En février 1973, le nouveau Soft Machine publie un nouveau double album: "Six", produit par Ratledge, Hopper, Marshall & Jenkins.

ALBUM LIVE

Fanfare (Karl Jenkins)

All White (Mike Ratledge)

Between (M.Ratledge-K.Jenkins)

Riff I (Karl Jenkins)

37 1/2 (Mike Ratledge)

Gesolreut (Mike Ratledge)

EPV (Karl Jenkins)

Lefty (Ratledge-Hopper-Marshall-Jenkins)

Stumble (Karl Jenkins)

5 from 13 (John Marshall)

Riff II (Karl Jenkins)

ALBUM STUDIO

The soft weed factor (Karl Jenkins)

Stanley Stamp's Gibbon album (Mike Ratledge)

Chloe & The Pirates (Mike Ratledge)

1983 (Hugh Hopper)

Le premier album, enregistré live à Brighton et à Guildford entre octobre et novembre 1972 est composé presque entièrement de nouveaux titres (à part "All white").

Jenkins et Marshall avaient tous deux joué dans le groupe Nucleus de Ian Carr et les deux musiciens insufflent une énergie nouvelle au sein d'un groupe vieillissant.

J'ai l'impression de me répéter mais c'est pour bien insister sur le fait que je préfère le "Nouveau" Soft Machine.

A la sortie de l'album Hugh Hopper, membre historique des Wilde Flowers qui avait rejoint le groupe pour son 2e album, quitte Soft Machine.

Il est remplacé par une connaissance du groupe, Roy Babbington (ex-Delivery et Nucleus donc on ne sort pas de la famille).

© Pascal Schlaefli

Urba City

3 Mars 2014

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