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Hellraiser 2: Les Ecorchés

Publié le 07 mars 2014 par Olivier Walmacq

hellraiser 2

genre: horreur, gore (interdit aux - 12 ans)
année: 1989

durée: 1h40

l'histoire: Pour Kirsty Cotton, le cauchemar est sans fin... Internée dans un hôpital psychiatrique, elle tente d'oublier les innommables meurtres perpétrés par sa belle mère Julia. En écoutant son récit, le Docteur Channard va enfin réussir à accomplir son rêve: résoudre le secret de la bête maléfique qui ouvre les portes du plaisir et de la douleur.   

la critique d'Alice In Oliver:

Suite à l'énorme succès du premier épisode, donc Hellraiser, le Pacte, les producteurs comptent bien exploiter une nouvelle saga horrifique. C'est donc logiquement qu'une suite, Hellraiser 2: Les Ecorchés, sortie en 1989, voit le jour. Sauf que cette fois, ce n'est plus Clive Barker qui se retrouve aux commandes. Celui-ci est donc remplacé par un certain Tony Randel.
En l'occurrence, Clive Barker est derrière la production du film afin que cette suite se situe dans la tonalité du premier. Au niveau de la distribution, Hellraiser 2: Les Ecorchés réunit Clare Higgins, Ashley Laurence, Kenneth Cranham, Sean Chapman et évidemment Doug Bradley (toujours dans le rôle du terrible Pinhead).

Bien sûr, cette suite est attendue au tournant. Hélas, au moment de sa sortie, Hellraiser 2 décevra beaucoup de fans du premier opus. En effet, Hellraiser 2 a au moins le mérite de se détacher du premier et de proposer un nouvel univers.
Aujourd'hui, la saga compte neuf épisodes, le dernier en date se nommant Hellraiser Revelations. Et force est de constater que Hellraiser 2 est tout simplement le meilleur chapitre (après le premier) de la franchise. De ce fait, aujourd'hui, Hellraiser 2 fait presque office de classique du cinéma horrifique. Certes, cette suite n'est pas à la hauteur de son prédécesseur.

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Néanmoins, Hellraiser 2 n'a pas à rougir de la comparaison avec son modèle. C'est une très bonne suite en tout cas. J'avoue ne pas l'avoir trop aimé la première fois, mais pour l'avoir revu récemment, il faut bien reconnaître que ce second opus est à la hauteur des espérances.
C'est probablement le dernier grand chapitre de la saga, même si les trois épisodes suivants ne font pas déshonneur à la franchise. Attention, SPOILERS ! Alors que Kristy a assisté aux monstrueux assassinats de son père et de sa belle-mère par les cénobites, elle est placée en centre psychiatrique, l'institut Channard.

Mais apparemment son docteur, qui n'est autre que le directeur de l'institut, semble connaître le secret de la boîte. Il va alors ressusciter la belle-mère de Kristy et tenter d'ouvrir la boîte à l'aide de Tiffany, une jeune autiste spécialisée dans la reconstitution des puzzles. Mais quand la boîte s'ouvre, elle plonge les protagonistes dans le monde de Léviathan.
Pour l'anecdote, le film sera victime de la censure au moment de sa sortie. Tony Randel se voit obligé d'effectuer plusieurs coupes au montage final, le risque étant que le film soit interdit aux moins de 18 ans aux Etats-Unis ou écope d'une classification X, condamnant Hellraiser 2 à des difficultés financières.

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De ce fait, le film existe aujourd'hui en dvd mais dans une version censurée (donc interdite aux moins de 12 ans). Toutefois, il semblerait qu'il existe une version uncut qui n'a pas bénéficié d'un doublage en français. Certes, même s'il s'agit de la version censurée, Hellraiser 2 reste tout de même très violent et assez impressionnant. Tout comme son prédécesseur, l'interdiction aux moins de 16 ans n'aurait pas été usurpée. Mieux encore, Hellraiser 2 accentue le côté désespéré du premier et offre davantage de tortures et de séquences sanglantes, pour le moins peu ragoûtantes.
Toutefois, attention, Hellraiser 2 n'a pas grand chose à voir avec les torture porn actuels.

Il s'agit d'un film d'horreur assez complexe, au scénario labyrinthique et bénéficiant d'une atmosphère étrange, démoniaque, quelque part entre le rêve (ou plutôt le cauchemar) et la porte des enfers. Hellraiser 2 reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier opus.
On retrouve donc un certain nombre de personnages du premier, notamment Kristy, qui devient aussi l'héroïne de ce second épisode. Pour elle, ce nouveau cauchemar ressemble bel et bien à un voyage initiatique ou plutôt à un chemin de croix, sur fond de souffrances et de douleurs, telle une martyre christique. Ce qui permet également au film de développer le personnage de Pinhead et de ses sbires, donc les terribles (et terrifiants) cénobytes.
Toutefois, en raison des différentes coupes effectuées sur cette suite, certains spectateurs pourront être déroutés par le scénario du film. En ce sens, Hellraiser 2 mérite au moins deux voire trois visionnages. Suite maudite en son temps, elle fait figure aujourd'hui de meilleur épisode de la saga (encore une fois après le premier volet).

note: 15/20


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