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Melancholie Der Engel

Publié le 10 mars 2014 par Olivier Walmacq

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genre: inclassable, horreur, gore, trash (interdit aux - 18 ans)
Année: 2009
durée: 2h40

l'histoire: Bienvenue à la garden party de deux amis (dont l'un est en phase terminale) qui décident de profiter (et d'abuser) une dernière fois des plaisirs de la vie en ayant attiré quelques jolies victimes avec eux.

La critique d'Alice In Oliver:

Sur ce blog, nous avons chroniqué de nombreux films chocs, trashs, horribles, extrêmes, inclassables et malsains. Indéniablement, Melancholie Der Engel, réalisé par Marian Dora en 2009, appartient à cette catégorie. En tout cas, il mérite largement tous les qualificatifs employés ci-dessus.
Il s'agit aussi d'un film allemand et d'une véritable rareté. Donc, avis aux amateurs de films trashes et malsains, en sachant que vous pourrez trouver ce film en version originale non sous-titrée et en entier sur You Tube.

Difficile de parler réellement de Melancholie Der Engel, tout du moins de décrire en long et en large son scénario. En vérité, Melancholie Der Engel est avant tout une oeuvre visuelle, esthétique qui fleurte sans cesse entre le trash et le psychédélisme.
Attention, SPOILERS ! Deux amis organisent une garden party afin de profiter et d'abuser une dernière fois des plaisirs de la vie. Pour cela, ils invitent plusieurs femmes, les torturent, les violent et leur font subir tout un tas de sévices sexuels

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Bien sûr, présenté comme cela, le scénario n'a pas l'air vraiment passionnant. D'ailleurs, le scénario n'est pas le gros point fort de Melancholie Der Engel. Au risque de me répéter, le réalisateur, Marian Dora, préfère miser sur une ambiance particulière, à la fois teintée d'un certain lyrisme, voire même d'une certaine poèsie. Paradoxalement, ce climat spirituel est entrecoupé de séquences extrêmement brutales, mais réalisées avec un grand savoir faire.
Il s'agit visiblement d'une peinture viscérale sur les ébats et la perversité de plusieurs amis, bien décidés à assouvir leurs fantasmes les plus pervers.

Sur ce dernier point, Melancholie Der Engel contient plusieurs scènes peu ragoûtantes, toujours à la limite de l'intolérable et de la pornographie. Attention, à aucun moment, on ne voit de séquences de pénétration. Mais tout de même, certaines séquences sont vraiment explicites puisque l'on voit des scènes de masturbation. Encore une fois, difficile réellement de décrire ce qui se passe à l'écran. Toutefois, je tiens à décrire une séquence en particulier qui a le mérite de résumer parfaitement Melancholie Der Engel.

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Cette séquence est la suivante. Alors que trois hommes s'amusent à violer une jeune femme et à lui faire subir tout un tas de perversions craspecs (jets d'urine et parfois de sperme au visage), le film montre parallèlement le sacrifice cruel d'un cochon.
Le long-métrage effectue donc un parallèle entre l'amour pervers et le retour aux instincts les plus primitifs. En ce sens, Melancholie Der Engel pourrait se voir comme un retour à l'état animal, le tout sous une musique quasi christique et sous des effets de lumière particulièrement soignés.

Il s'agit donc d'une oeuvre expérimentale, quasi indescriptible, certes très trash par moments, mais loin d'être inintéressante pour autant. Clairement, le film n'a pas volé son interdiction aux moins de 18 ans. Néanmoins, malgré sa beauté visuelle, qui fleurte sans cesse entre le spirituel et le psychédélisme, on se demande ce que le réalisateur cherche à montrer et/ou à démontrer.
En résumé, Melancholie Der Engel ne plaira pas à tout le monde et s'adresse à un public particulièrement averti. Donc, pas de note pour ce film expérimental et totalement inclassable.

Note: ?


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