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Chronique cd :THE IMAGINARY SUITCASE : Driftwood (2014)

Publié le 10 mars 2014 par Concerts-Review

Le billet de JPROCK

 

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THE IMAGINARY SUITCASE : Driftwood (2014)
Au début des années nonante Laurent Leemans est le chanteur du groupe arty -new wave la Vierge du Chancelier Rolin, groupe culte s’il en est et dont album Eva King est une petite perle incontournable à redécouvrir.
Puis, à partir de 1996, Laurent officie au sein de Ceili Moss dont la mission est de faire partager au public un répertoire folk punk acoustique.
Caressant aussi le désir de s’exprimer en solo l’homme crée alors, fin 2010, The Imaginary Suitcase, et sort aujourd’hui son quatrième album intitulé « Driftwood ».
Dès le premier titre éponyme on est happé par cette voix grave et belle emprunte de mélancolie portée par des arpèges de guitare folk et qui nous bouleverse.
En onze chansons et cinquante deux minutes l’artiste installe un climax très personnel par ses compos inspirées et son chant habité et rend hommage à ses maîtres avec les très belles reprises de "Bring on the Dancing Horses" des Bunnymen et de "Ashes to Ashes" de David Bowie.
Laurent Leemans est un conteur qui vous souffle à l’oreille ses sentiments sur la vie, la mort, la souffrance, le tout mis en valeur par une excellente production qui fait de Driftwood un grand disque de dark folk.
On pense à Léonard Cohen pour l'émotion, à Death Can Dance à ses meilleures heures, ou à Jesus and The Mary Chain sur "Hall of Myself" lorsque la guitare électrique s’invite à la fête

L’apaisement d’un titre comme "Holy Water » affronte l’instant d’après le délire apocalyptique et brûlant de "3 Sisters « , puis la voix de Laurent Leemans nous remue littéralement avec cette interprétation a capella de "Before I Knocked », un poème de Dylan Thomas.
Avec "A plausible Lie », dansant et déjanté, l’ombre de Ceili Moss , des Pogues ou de Bellowhead n’est pas loin.
Le voyage se clôture en douceur avec « Full Moon Lullaby" une jolie comptine interprétée avec la participation talentueuse de Seesayle (Cécile Gonet à la ville).
Avec Driftwood, The Imaginary Suitcase tient là un album passionné et passionnant offert dans un habillage plus épuré que ne l'était l’album précédent Full Moon Fever.
Dans son Imaginary Suitcase Laurent Leemans transporte ci et là un dark folk de grande qualité, porté par une interprétation tout en tension retenue et empreinte d’une immense puissance émotionnelle qui ne peut que vous faire craquer et vous donner l’envie de replonger dès le dernier titre dans cet univers singulier en repoussant sur la touche play…
Un très bel album !


Texte : JPROCK


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