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Le cas Age de faire

Publié le 14 mai 2008 par Chezfab
900504523.jpgBonjour,
Il y a maintenant plus de deux ans, je soutenais la sortie du mensuel "L'âge de faire". J'ai même poussé pas mal d'entre vous à vous abonner. Mais aujourd'hui, je me dois de faire un mea culpa. Non sur le contenu éditorial du journal, mais pour vous avoir poussé à soutenir une entreprise antisociale.
En effet, alerté par une amie de la CGT "presse", et par deux articles sur internet, j'ai donc appris que Alain Duez, dirigeant de l'association "L'âge de faire" est un véritable patron fou, comme on en croise tant dans les entreprise de l'ultra capitalisme triomphant. Je dois avouer que j'ai douté des affirmations qui m'ont été faites au départ, mais, après quelques coups de fils et mails à des personnes de confiance, je ne peux que me ranger à l'évidence : Alain Duez est une personne qui voit dans l'écologie un moyen soit de s'enrichir, soit de devenir une sorte de gourou.
Ainsi, certains salariés du journal (accompagnés d'un délégué CGT) ont ils entrepris des démarches à l'encontre d'Alain Duez et du journal lui même.
Je vous mets le lien vers un article internet résumant tout cela : http://www.acrimed.org/article2882.html
Voilà, pour ma part, ma contribution à "L'âge de faire" se terminera là. Je ne renouvèlerai pas mon abonnement, car je ne peux cautionner certaines choses. Je suis profondément déçu par Alain Duez.
L'article d'ACRIMED se termine bien d'ailleurs : « Dans le milieu des foires bio et dans le réseau de la décroissance et de l’écologie, l’autocritique est bien peu de mise. Comme si nous étions parfaits et détenteurs d’un nouvel ordre moral. L’expérience de L’Âge de faire démontre les limites de la "perfection". » A méditer
Amicalement,
Fabien

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LES COMMENTAIRES (1)

Par CQFD
posté le 16 janvier à 23:12
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L'âge de faire, qui avait porté plainte pour diffamation pour cet article publié dans La Décroissance vient d'être débouter par la justice en janvier 2010. Les magistrats ont donc estimé que cet article, décrivant les mauvaises conditions de travail des salariés par le biais de témoignages, n'était pas diffamatoire. Tous les anciens salariés, qui ont beaucoup souffert de ces méthodes sont soulagés de cette forme de reconnaissance de l'anormalité de ce qu'ils ont vécu dans les locaux de l'âge de faire.

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