13/03 Syrie : de la chimie en pleine mer.

Les premières armes chimiques syriennes doivent être détruites en haute mer. En fait, quelque part entre Malte, la Libye, la Crète et l'Italie.
Le premier « lot » serait de l'ordre de 800 tonnes de précurseur de gaz sarin. Ensuite plusieurs fois ce tonnage, jusqu'à destruction totale du stock.
La difficulté vient des doutes et sur le procédé utilisé, sur la fiabilité des moyens mis en œuvre pour transporter et stocker aussi bien les produits venant de la Syrie que les déchets après ce premier traitement, quelque millions de litres qui seraient conduits vers des vrais usines chimiques à terre pour finir le travail.
Il règne sur le tout un silence et une censure sur les éventuelles fuites, combinées aux refus catégorique de tous les pays riverains à permettre que ces opérations aient lieu dans leurs eaux territoriales. 
Une méfiance probablement justifié, qui induit à penser que le traitement et tout possible incident en haute mer serait catastrophique.
Le site de l'ONG Terre Sacrée publie dans son site une longue explication sur le problème et les craintes. S'il n'est pas déjà censuré, vous pouvez lire leurs conclusions en cliquant ici
Ce problème est tout sauf anodin. Prenez-en connaissance, c'est notre intérêt à tous et servez vous, si vous le voulez bien, de tous vos moyens pour que ces craintes soient entendues et le projet mieux ficelé.
© Jorge