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Lettre à Philippe Guglielmi

Publié le 17 mars 2014 par Maurice Puault

 

Propos du 5 mars 2014

Lettre à Philippe Guglielmi.

Lettre à Philippe Guglielmi

Mon cher Philippe,

Comme tu le sais, nous avons beaucoup ferraillé, échangé force horions, avant de ranger nos couteaux au vestiaire.

Moi, je trouvais ta conception de la politique inacceptable.

Toi tu ne supportais pas mes attaques contre les personnes, tout comme tu n’admettais pas l’allégresse que je manifestais à pourfendre mes adversaires (« mon fiel », disais-tu).

Nous avions quand même un passé de serviteurs de l’Etat qui nous rapprochait.

J’ai donc fait un pas vers toi (ça m’a d’ailleurs été reproché avec aigreur) et tu as répondu à mes avances.

C’est donc avec une certaine humilité et un certain plaisir que je reconnais mes torts :

Les « propos » auxquels je me complais n’ont rien à voir avec la politique.

C’est toi qui, avec ta « realpolitik », ton bon sens et ta conception de la réalité est dans le vrai.

Tu auras deviné que ceux que je condamne à présent sont ceux qui, affichant des principes semblables aux miens, agissent en fait comme toi, et se plient finalement à des combines politiciennes que tu désavouerais sans aucun doute.

J’ai reçu avec plaisir le tract « les socialistes avec Corinne Valls » que diffusent actuellement tes troupes.

J’ai lu le « mot du premier maire adjoint ».

J’y ai retrouvé ton sens de l’humour en lisant que « notre commune a relevé le défi du renouvellement urbain », et que Romainville est devenue une commune attractive.

Tu oublies opportunément les deux bâtons merdeux que CV est parvenue à coller dans nos mains (la pompe à merde et l’usine de TMB méthanisation), tu oublies le scandale de Gagarine, le hideux « grand Ségur » et l’horrible immeuble Husson Place du Marché.

Tu ne nous parles pas du scandale majeur qu’est l’allée du Belvédère où trois commerces n’ouvriront jamais cependant que deux autres achèvent de crever et portent plainte contre Fiminco qui ne pourra que se retourner contre la mairie.

Tu oublies que ton alliée est une femme dangereuse qui serait ravie de te voir au tapis.

L’importance qu’elle accorde aujourd’hui à des écologistes sans électorat, si elle obéit aux injonctions de Bartolone, visant à renforcer l‘aile gauche du PS, a surtout pour but de diminuer l’influence que les socialistes traditionnels ont su conquérir au sein du conseil municipal.

Je te dirais bien de te méfier, Philippe, si je ne savais pas que tu es plus malin et meilleur tacticien que moi, et qu’avec toi, la maire Valls trouvera à qui parler.

Quant au bilan de cette dernière, je pourrais être intarissable.

Paresseux que je suis, je préfère joindre au présent « propos », un petit état des lieux que deux de mes amis ont dressé avec clarté.

Salut à toi.

François Le Cornec


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