Ce qu’il faut savoir, afin d’apporter les bonnes solutions.

Partir des besoins chiffrés pour juger de l’opportunité

d’une politique de réduction des handicaps et de justice sociale

 

Penser la ville pour tous c’est en faciliter la jouissance pour tous

 On dit ; « personne en situation de handicap » pour bien montrer le rôle de l’environnement dans la situation vécue.

 Demander une signalétique ou des documents écrits permettant aux personnes en difficultés de bien lire ce n’est pas marginal.

 Demander des locaux avec des matériaux de revêtement réduisant l’écho pour faciliter la compréhension des malentendants n’est pas anecdotique.

 Revoir l’accessibilité des rues et des bâtiments est une obligation qui devait être finalisées par les villes en 2014 et qui vient d’être reportée au grand dam de très nombreux citoyen(-nes).

Population selon l’âge au 1er janvier 2010

Sète hommes

Sète femmes

Hérault

Languedoc-Roussillon

France

Moins de 20 ans

21,4%

18,2 %

23,4%

23,2%

24,0%

de 20 à 39 ans

49,3%

47,3%

25,7%

23,4%

23,0%

de 40 à 59 ans

26,1%

26,8%

24,5%

de 60 à 74 ans

18,5%

18,8 %

15,2%

15,8%

11,6%

de 75 ans ou plus

10,8%

15,7%

9,5%

10,2%

6,8%

 A Sète, les bénéficiaires de prestations d’aide aux adultes handicapés sont 7,8% de la population de tous âges. S’y ajoutent les enfants handicapés.

 Outre les personnes handicapées, nombreuses sont celles qui marchent avec une canne, ou poussent une poussette.

Outre les personnes handicapées, 60% des plus de 60 ans sont malentendants.

Pour tous la baisse de l’acuité visuelle est déjà importante des 40 ans. Il faut un éclairement plus intense, des contrastes importants et une taille de lettre permettant la vision aisée pour tous.

Les possibilités d’accommodation diminuent avec l’âge. Le niveau de luminance nécessaire pour assurer la même acuité visuelle augmente rapidement avec l’âge (2 fois plus à 40 ans qu’à 10 ans et 5 fois plus à 60 ans qu’à 40 ans).

La réduction de l’acuité visuelle liée au vieillissement est partiellement due à la perte de transparence des milieux antérieurs de l’œil ainsi qu’au rétrécissement pupillaire. C’est pourquoi cette perte peut être compensée, dans une certaine mesure, par une augmentation de l’illumination à l’emplacement de lecture.

La performance des sujets âgés est encore moins bonne quand le contraste objet / fond est faible. De plus, les effets perturbateurs de l’éblouissement sont plus marqués aussi bien en présence d’une source diffuse que circonscrite. La norme NF X 35-103 donne les caractéristiques d’un éclairement pour tous.

 Pour qu’un texte puisse être lu par tous, sa taille minimale est de lettres d’au moins 2,5 mm contrastant bien avec le fond, support non brillant (NF X 35-101)

La taille de chiffres ou de lettres présentés à plus de 50 cm doit respecter, de même, certaines dimensions pour être lisibles à cette distance. Ils ne doivent pas présenter une hauteur inférieure à 3,5 mm, une largeur inférieure à 2 mm et une épaisseur inférieure à 0,3 mm. S’ils doivent être lus à une distance supérieure à 1,25 m (ex diaporama, ces chiffres seront respectivement de 6 mm, 3,5 mm et 0,5 mm.

Réduire les inégalités subies par les femmes est une priorité

A Sète, il y a bien plus de situations sociales difficiles qu’en France en 2008 :

- couples avec enfant(s) : 28,3%, mais 32,9% en France

- familles monoparentales : 11% à Sète contre 8,5% en France

- personnes vivant seules : 41,7% à Sète contre 33,5% en France

Pour 2011 en France, 18,7 % des salariés travaillent à temps partiel, dont 8 sur 10 sont des femmes (Source : DARES, janvier 2013, n° 005). Parmi les employés des services directs aux particuliers, 50 % travaillent à temps partiel. Le temps partiel est également très développé dans le secteur des activités de nettoyage (51 % des salariés), où plus de la moitié des salariés à temps partiel (essentiellement des ouvriers non qualifiés) sont à temps partiel faute d’avoir trouvé un temps plein.

La proportion de salariés à temps partiel est également importante dans les collectivités locales (26%) qui recrutent fréquemment en contrat aidé. Dans les collectivités locales, 38 % des salariés à temps partiel auraient souhaité travailler à temps plein. Cette proportion baisse à 35 % lorsque les contrats aidés n’y sont pas comptabilisés.

Or, près d’un salarié à temps partiel sur trois déclare travailler à temps partiel faute d’avoir trouvé un temps complet cette proportion est identique pour les femmes, selon la DARES.

Les conséquences de ces emplois que les femmes acceptent, n’ayant rien trouvé d’autre, en font des travailleuses pauvres. Ces emplois sont peu compatibles avec les responsabilités familiales, car ils s’exercent le plus souvent de façon fractionnée, matin et soirée, c’est-à-dire aux heures ou les enfants ont besoins d’aide, de soutien et d’écoute. Si la mère est à la fois absente le matin ET le soir, on ne s’étonnera pas du manque de suivi parental.

Même si de bonnes situations pour les femmes, les personnes âgées ou handicapées existent, les chiffres montrent qu’elles sont loin d’être générales.

Connaitre autour de soi des femmes aux bons salaires, des personnes âgées performantes ou des personnes handicapées gagnant les jeux olympiques, ne veut pas dire que les difficultés rencontrées par un grand nombre de femmes, de personnes âgées ou handicapées sont marginales.

Surtout, ces situations difficiles ne peuvent être des sujets de plaisanteries. Celui qui ne connait pas ces obstacles ne peut être arrogant. Nous espérons ensemble une ville solidaire. Chacune de nos actions doit être imprégnée de cette volonté et ne laisser personne dans la souffrance et l’isolement.