Magazine Cinéma

3 Days To Kill: Critique du film

Par Pulpicons

3 Days To Kill: Critique du film

Pulp Icons reprend du service pour critiquer, chroniquer, voire défendre la nouvelle co-prod Europacorp: 3 Days To Kill. C’est donc le retour de Kevin Costner dans un rôle titre, sur un pitch qui n’est pas sans rappeler celui de la série No Limit sur TF1, produite par le même Luc Besson. On est donc loin d’une resucée de Taken avec Liam Neeson, reproche récurent. Mais les critiques ciné ont-ils seulement vu le film? A la lecture du déchainement de la presse spécialisée (TéléCinéObs parle de « salmigondis » et de »clichés moisis), on se demande ce qu’à bien pu faire Luc Besson pour mériter autant de haine.

3 Days To Kill est une réussite à bien des égards, et bien que n’ayant aucun lien de parenté avec Luc Besson, ni d’actions chez Europacorp, j’ai appris à me méfier das avis qui convergent dans le même sens comme les hurlements d’une meute de loups enragés. Donc j’ai vu le film, et il est loin de la curée dont on parle.

3 days to Kill convoque tour à tour les thèmes chers à Luc Besson:  la femme piège, la muse, l’ange gardien, la figure paternel, et la solitude de vouloir être un homme libre. Et comme c’est le fidèle Thierry Arbogast qui signe la photo, le film bénéficie d’un mood 80’s pétillant comme un cocktail. Pour un peu, on se croirait en train de lire une bande-dessinée dans Metal Hurlant: Enki Bilal, Serge Clerc, Loustal…Des motifs iconiques, voire canoniques quand on s’intéresse aux influences du réalisateur de Nikita. Le scénario gratifie aussi l’histoire d’une galerie de portraits savoureux et offre son lot de scènes quasi burlesques, avec en prime l’excellente idée de donner des colocataires à Kevin Costner.

On ne voit pas passer les deux heures de film, loin de la série B d’action présumée, mais plus proche du roman d’espionnage et du gameplay d’un jeu video. Le réalisateur McG filme un Costner sans fard, qui traverse les plans avec sa silhouette de légende et un visage qui laisse son empreinte. L’excellente B.O invite Talisco, Asaf Avidan, Temper Trap, quant au score, il a été confié au français Guillaume Roussel, fait rare pour une co-prod américaine.

La projection arrive à son terme, et on a juste envie de dire

« Luc, fais-nous la suite s’il te plait, on en redemande ! ».

Nouba Heaven


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Pulpicons 202 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines