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Need For Speed : deux yeux, trois avis

Publié le 24 mars 2014 par Critiqueauto
Need For Speed : deux yeux, trois avis

J’en ai profité cette semaine pour me rendre dans la salle de cinéma la plus proche de chez moi pour y voir le film Need For Speed, mais je me suis vite rendu compte que le visionnement de ce dernier serait difficile, car je suis d’abord un passionné d’automobile, un journaliste, mais aussi un adepte de la série des jeux Need For Speed. Bref, l’expérience cinématographique m’a presque déplu dans ce sens où je voulais à la fois avoir 5 ans cette soirée-là et m’amuser, mais je ne pouvais tout simplement pas laisser passer ce qui cloche.

Dès le début du film, on nous met l’eau à la bouche avec des scènes époustouflantes. D’ailleurs, tout commence dans un garage tout ce qu’il y a de plus typique aux jeux Need For Speed. Viennent ensuite les courses qui sont d’ailleurs beaucoup plus réalistes que dans la série (Rapide et dangereux) si vous voulez mon avis. J’ai également été séduit lorsque la caméra a pris la place du conducteur et j’aurais même espéré assister à toute la course ou presque de ce point de vue, mais les séquences de ce genre ont malheureusement été trop courtes.

Le journaliste

Même si on veut y croire, l’histoire de Need For Speed est clairement décousue, limite trop simple, ce qui rend son visionnement assez pénible si on ne fait pas partie d’au moins l’une des deux catégories suivantes. Bref, l’histoire est prévisible, bourrée de clichés et l’incompétence et les méthodes utilisées par les forces de l’ordre dans le film relèvent presque de la science-fiction. Sincèrement, j’aurais préféré qu’on se concentre un peu moins sur l’histoire et qu’on nous donne plus de ce qu’est l’essence de Need For Speed, c’est-à-dire le besoin de vitesse. À ce propos, certaines scènes qui sont clairement tournées aux ralentis le laissaient un peu trop paraître.

L’adepte de jeux vidéo

Le début du film ressemble merveilleusement bien à la série de jeux qui porte le même titre que le film. Et les quelques scènes où on prend la place du conducteur m’ont pratiquement fait hérisser les poils. Les sons de moteurs, les voitures exotiques, une ambiance unique en son genre, tout y est. Ça, c’était pour les premières minutes du film. J’aurais aisément pu visionner ce genre de scènes pendant des heures. Néanmoins, lorsque la simple volonté de gagner un peu d’argent est devenue une quête interminable pour participer à une course secrète dans le but de se venger, j’ai décroché. C’est comme si on était passé des premières courses qu’on fait dans le jeu où on commence à peine à en connaître les finesses et qu’on se retrouve à la dernière course pour affronter le méchant de l’histoire. Il manque le milieu, la modification d’automobile. Bref, il manque une certaine évolution dans l’histoire.

Le passionner d’automobile

Je dois dire que mes yeux ont été contentés, même si je sais que les voitures du film sont pour la majorité des (kit cars), car les vrais modèles sont beaucoup trop rares et coûteux pour être pulvériser comme les voitures du film l’ont été. Toutefois, je dois admettre que je m’attendais à une variété beaucoup plus grande d’automobiles pour le film Need For Speed. Au final, et ce, peu importe le point de vue que j’utilise, je reste sur ma faim et j’espère, s’il y a une suite, que les créateurs feront les choses de manière différente. Je peux donc affirmer être déçu avec un certain recul, mais ironiquement, l’intensité du film et l’adrénaline qu’il procure me donne envie d’y retourner encore.

Auteur: Jean-Sébastien Poudrier


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