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Les 3 jours du condor - 3/10

Par Aelezig

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Un film de Sydney Pollack (1975 - USA) avec Robert Redford, Max Von Sydow, Cliff Robertson, Faye Dunaway

Très barbant.

L'histoire : Turner est un gentil gars qui travaille comme lecteur. Pas chez n'importe qui. Dans une section de la CIA déguisée en petite agence littéraire lambda. Tout le monde a un nom de code, celui de Turner est le Condor. Mais il n'est pas espion au grand sens du terme, il ne fait pas de terrain. Il vient le matin avec son vélo et son bonnet, et il passe ses journées à lire : tout ce qui est publié sur l'agence, sur le territoire et dans le monde doit passer au crible de la CIA, pour vérifier que des secrets ou des pratiques douteuses ne soient dévoilés ; Turner et ses collègues font des petits rapports de lecture qu'ils envoient aux chefs de Washington. Un midi, alors qu'il est parti chercher le casse-croûte pour tout le monde, un méchant vient abattre toute l'équipe... Le Condor, absent, devient la cible des tueurs. Non seulement il n'a aucune idée de qui sont ces gens, mais les grands pontes de la capitale n'ont pas l'air de savoir non plus...

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Mon avis : Voilà un grand classique, dont on a beaucoup entendu parler en son temps, mais que je n'avais jamais vu. Du Sydney Pollack, Robert, la CIA... je me réjouissais à l'avance en voyant le générique de début. Quelle déception ! Il ne se passe rien là-dedans ! Robert se cache, court, se cache ; entre deux, il discute avec des bonshommes au téléphone, on n'y comprend que couic, tout le monde prend des airs mystérieux ; j'ai toujours pas pigé qui étaient les méchants. Une petite séance de galipette avec Faye Dunaway... on se demande ce que ça vient faire là-dedans, à part égayer quelque peu le spectateur entre deux coups de pétard. Il faut vraiment attendre les dernières minutes pour savoir un peu de quoi il retournait, si on a eu le courage d'arriver jusque là... et on dit alors "Tout ça pour ça ?" Je demande encore comment j'ai tenu deux heures à voir ce pensum... Sûrement à cause de Robert. Il est vraiment trop beau, ce gars-là...

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Tout juste peut-on relever le courage de Pollack de s'attaquer, sous couvert de fiction, à l'intégrité des responsables de l'Agence...

Barbant et totalement parano.

Tout le monde dit que c'est génial. Je dois être neuneu.


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