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L’innocence du carbone : l’effet de serre remis en question

Publié le 28 mars 2014 par Magazinenagg
Revue de livre par Jacques Brassard
L’innocence du carbone : l’effet de serre remis en question L’innocence du carbone, tel est le titre du livre de François Gervais, physicien français choisi par le GIEC comme «rapporteur critique».
C’est un livre que doivent lire tous ceux qui se consacrent présentement à l’élaboration d’une nouvelle politique énergétique québécoise.
Les écolo-réchauffistes  doivent cependant s’abstenir de le lire. Trop dérangeant ! Ils ne pourraient pas supporter de voir voler en éclats leurs belles certitudes. Ils sombreraient dans le désespoir.
Ce que nous offre François Gervais, c’est une remarquable synthèse de tous les travaux de recherche des scientifiques qui n’adhèrent pas aux dogmes du GIEC et qu’on a l’habitude de qualifier de «climato-sceptiques».
Il nous dit d’abord qu’il est absurde de diaboliser le CO2 (dioxyde de carbone). «Le CO2, écrit-il, est tout aussi nécessaire à la vie que l’oxygène et l’eau». Une augmentation de sa teneur dans l’atmosphère est bénéfique à la croissance de la végétation et, par conséquent, des récoltes de tout ce qu’on consomme.
Il nous dit, après bien d’autres, que la part de CO2 d’origine humaine reste faible, soit 5 % des 400 PPM (parties par million). «Les causes anthropiques (humaines) du changement climatique, précise-t-il, restent marginales devant les causes naturelles».
Il nous rappelle évidemment que les prévisions des modèles climatiques sont nulles et non avenues, l’écart par rapport aux observations étant grandissant.
Il confirme sans la moindre équivoque que les changements de température ne peuvent être causés par les changements dans la teneur en CO2 dans l’atmosphère, puisque c’est l’inverse qui se produit.
Il nous rappelle que, parmi les gaz à effet de serre, le principal, ce n’est pas le CO2 mais la vapeur d’eau, donc la couverture nuageuse.
Il nous apprend que ce sont les cycles solaires qui sont surtout à l’origine des changements climatiques. De plus en plus d’études et de recherches étoffent et consolident cette théorie.
Il insiste pour dire que le paradigme (modèle de référence) identifiant le CO2 d’origine humaine comme cause majeure des changements climatiques est faux et conduit les sociétés occidentales à adopter des politiques absurdes et à faire des dépenses inutiles. Et on parle de milliards de dollars.
Particulièrement, les politiques énergétiques  qui s’appuient sur ce paradigme carbonique, faisant en plus du CO2 un polluant, visent de mauvaises cibles et ne tiennent pas debout. C’est le cas de celle du Québec qui privilégie les filières énergétiques, non pas en fonction de leur efficacité et de leurs coûts, mais sur la base de leur niveau d’émission en CO2 dans l’atmosphère.
Cette hystérie carbonique conduit à un fardeau fiscal alourdi par les taxes «carbone» et les écotaxes multiples et à la mise en place d’un marché du carbone minant la compétitivité des entreprises. Toutes ces décisions de l’État sont aberrantes, nuisibles et désastreuses.
Il parait que le gouvernement, nous dit-on, planche actuellement sur une nouvelle politique énergétique. Espérons qu’elle ne sera pas encore assujettie au dogme du réchauffement généré par les humains.  Sinon, on aura droit aux mêmes dégâts économiques et fiscaux.
L’œuvre de François Gervais devrait être le livre de chevet des concepteurs de la nouvelle politique.


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