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Dysfonction ÉRECTILE: Retrouver sa libido sans médicament – The Journal of Sexual Medicine

Publié le 29 mars 2014 par Santelog @santelog

Près d’un homme sur 2 après 75 ans en souffre et 4% des hommes en population générale mais seul un homme affecté sur 4 ira consulter. La dysfonction érectile, comme les autres dysfonctions sexuelles est donc fréquente, mais rarement diagnostiquée ou traitée. Cette étude de l’Université d’Adélaïde, publiée dans le Journal of Sexual Medicine apporte ici quelques directions aux hommes souffrant de dysfonction sexuelle, en suggérant que le recours aux médicaments n’est pas la seule option thérapeutique. En mettant l’accent sur ​​les facteurs de mode de vie on peut largement améliorer sa fonction sexuelle.

Dysfonction ÉRECTILE: Retrouver sa libido sans médicament – The Journal of Sexual Medicine
La dysfonction érectile (ou impuissance), définie par l’OMS comme «  l’incapacité persistante ou répétée d’obtenir et/ou de  maintenir une érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante « , touche environ 4% des hommes à la cinquantaine, près de 17% à la soixantaine et son incidence atteint 47% après 75 ans, mais seuls 20 à 25% des hommes concernés consultent et seuls 4 % des hommes concernés se font traiter..

Cette étude a suivi, durant 5 ans, 810 hommes, âgés de 35 à 80 ans, fréquentant une clinique australienne et sélectionnés au hasard.

Au départ de l’étude,

-   19% se plaignaient d’une faible libido,

-   6,0% d’une faible libido dyadique (avec le partenaire),

-   23,2% souffraient de dysfonction érectile.

Sur la période de 5 ans,

-   17% ont développé une insuffisance de libido,

-   8,3% une faible libido dyadique,

-   31,7 % ont «  développé  » une DE

-   15,4 % et 22,6 % des hommes ont récupéré leur libido

-   29,0 % ont «  récupéré  » d’une DE.

Les facteurs prédictifs des troubles :

·   Pour la DE, ils sont :

-   l’âge élevé, un faible revenu, un excès de graisse abdominale, la consommation d’alcool, un risque élevé ou l’incidence d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), les troubles urinaires, la dépression et le diabète.

·   Pour la faible libido, ils sont :

-   Un âge plutôt élevé, vivre seul, être à la retraite ou sans emploi, pratiquer une activité physique insuffisante, consommer de l’alcool.

Les facteurs de récupération de la fonction érectile :

·   La rémission de la DE est liée à un âge plus jeune, l’activité professionnelle, l’absence de troubles urinaires, d’angine de poitrine, de diabète et de dyslipidémie.

·   La récupération de la libido est liée à la vie en couple ou marié, un revenu plus élevé, l’absence de graisse abdominale, de SAOS et des niveaux élevés de testostérone.

Près d’un homme sur 3 peut récupérer sa libido en modifiant son mode de vie : Les auteurs concluent sur l’importance, dans la dysfonction sexuelle et en particulier chez les hommes d’âge mûr, d’une série de facteurs de risque modifiables. « Notre étude met en évidence une grande proportion d’hommes souffrant d’une forme de dysfonction érectile mais également des facteurs de risque majeurs liés à la condition physique plus que psychologique. Il s’agit,-au-delà de l’âge…qui n’est pas modifiable- du surpoids et de l’obésité, d’une consommation excessive d’alcool et des troubles du sommeil. Notre étude constate ainsi qu’une grande proportion d’hommes ont pu surmonter naturellement leurs problèmes de dysfonction érectile, soit 29%. Cela démontre que l’on peut, en rectifiant ces facteurs modifiables, gommer la dysfonction  », commente le professeur Wittert, de l’Université d’Adelaide.

Les relations sexuelles ne sont pas seulement une composante du bien-être : Certes la bonne fonction sexuelle participe à la qualité de vie, mais la dysfonction peut également être liée à une série d’autres problèmes de santé, parfois extrêmement invalidantes. En particulier, la dysfonction érectile peut être un marqueur de maladie cardiovasculaire sous-jacente. Toutes ces données contribuent non seulement à inciter à consulter mais aussi à garder un poids de santé, à suivre un régime alimentaire équilibré, à faire plus d’exercice, consommer moins d’alcool, préserver son sommeil et surveiller ou réduire ses facteurs de risque de diabète, d’hypertension artérielle et de cholestérol.

Et si l’option médicamenteuse s’avère tout de même nécessaire, ce n’est pas pour autant que les facteurs de mode de vie doivent être négligés.

Source: Journal of Sexual Medicine 18 FEB 2014 DOI: 10.1111/jsm.12483 Predictors of Sexual Dysfunction Incidence and Remission in Men

Dysfonction ÉRECTILE: Retrouver sa libido sans médicament – The Journal of Sexual Medicine
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