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Dieu, Shakespeare et Woody Allen

Publié le 04 avril 2014 par Lommedesweppes
Aujourd'hui les élections municipales sont passées, les couteaux sont remisés dans les tiroirs jusqu'à la prochaine fois. Il est grand temps de se détendre un peu. Alors, en ce début de week-end, je me propose de partage une découverte que j'ai faite sur les étals des bouquinistes du marché de Wazemmes à Lille le dimanche. Ce petit opuscule ne paie pas de mine. Pas plus d'ailleurs que le petit bonhomme qui est reproduit en page de couverture, mis dont on se souviendra un jour comme un des plus grands cinéastes de son époque. Dans ce petit ouvrage intitulé "Dieu, Shakespeare et moi, on y explore l'universalité des centres d'intérêt de Woody Allen, ainsi que son humour juif new-yorkais ravageur. J'en ai extrait quelques perles pour vous.
 
"De toutes les merveilles de la nature, la plus merveilleuse est sans doute un arbre en été. .. Contemplons les feuilles, si vertes, si feuillues (sinon, quelque chose ne tourne pas rond). Remarquons comme les branches se dressent vers le ciel comme pour dire : "Bien que je ne sois qu'une branche, j'aimerais bien bénéficier de la Sécurité sociale."
Et toutes les essences ! Cet arbre est-il un sapin, ou un peuplier ? Ou un séquoia géant ? Non, je crains bien que c'e ne soit un orme majestueux, auquel cas nous nous sommes une fois de plus rendu ridicule. Naturellement, nous saurions reconnaître à première vue n'importe quel arbre si nous étions un pivert, mais un pivert sait-il conduire une automobile ? Non."
 
"L'unique critère de la maturité ne consiste pas à connaître l'âge d'un individu, mais ses réactions quand il se réveille en caleçon dans son logement citadin.
Que signifient donc les années, quand on attend le plombier ? La seule chose qui importe, c'est d'avoir conscience qu'à chaque âge la vie a ses plaisirs appropriés, étant donné que, quand on est mort, il est difficile de se beurrer une tartine.
Incidemment, le principal problème de la mort est la crainte qu'il n'existe aucune vie future - pensée déprimante pour ceux qui se sont donné la peine de se raser."
 
"L'argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières. Non pas qu'il puisse acheter le bonheur. Prenons le cas de la cigale et de la fourmi. La cigale chante tout l'été tandis que la fourmi travaille et économise. Quand survient l'hiver, la cigale n'a rien, mais la fourmi a attrapé un tour de reins."
 
Dieu, Shakespeare et Woody Allen

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