Magazine Culture

Bill Viola

Publié le 09 avril 2014 par Les Petites Echappées @PtitesEchappees
Bill Viola

Des corps en mouvement et des petits airs de slow-motion. Une lenteur qui donne à réfléchir sur le corps humain, sur la Relation avec un grand R–aussi bien celle avec nous-même que celle que nous entretenons aux autres, mais aussi et surtout, un voyage intérieur. Voilà ce que propose Bill Viola dans le cadre de son exposition au Grand Palais.

L’artiste est l’un des plus grands représentants de l’art vidéo. C’est la première exposition en France et c’est la première fois que le grand palais reçoit dans ses murs des installations vidéos. Ce qui fait déjà trois bonnes raisons de courir aux galeries nationales!

Bill Viola joue, à travers toutes ses mises en scène, avec le temps. Il le sculpte, le palpe. Il le transforme en une matière malléable. La plupart de ses œuvres racontent une histoire dont la chute a lieu plusieurs dizaines de minutes après. C’est l’antipode du zapping. Un peu comme au début de la télé. On a une chaine, on la regarde. On patiente. On attends le dénouement. Impatiemment! Je pense notamment à son œuvre Walking the edge, projetant sur deux murs face à face, deux hommes d’un côté et deux femmes de l’autre, marchant les uns vers les autres. Que se passera-t-il quand ils se seront retrouvés?

Bill Viola (© Bill Viola (c) Le Point)

© Bill Viola (c) Le Point

Bill Viola c’est aussi des voyages intérieurs dont les installations brillent de génie, tel que 9 chemins pour atteindre l’immortalité ou bien encore Tristan’s Ascension. Mais l’angoisse, elle, n’est jamais bien loin avec des corps parfois malmenés par les éléments. Il n’en reste pas moins que le rendu, lui, est magnifique!

Où aller? Grand Palais, Paris, jusqu’au 21 juillet 2014

Avec qui y aller? Un cinéaste, un rêveur.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Les Petites Echappées 378 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine