Magazine France

Le jour où le Gorafi s'est emparé du Parti Socialiste

Publié le 11 avril 2014 par Juan

Comment interpréter autrement ce qui se passe là-bas ?

L'actualité du Parti socialiste ressemble à ces dépêches drôlatiques tellement elles semblent réelles. En l'occurrence, l'actualité du PS est bien réelle.
Le jour où le Gorafi s'est emparé du Parti Socialiste
Le Gorafi@le_gorafi   Harlem Désir est viré de la direction du PS pour devenir secrétaire d'Etat aux affaires européennes.
Mercredi, cette dépêche-là était réelle, mais pas drôle. Elle suscite le trouble jusque dans les rangs. Le comportement coucheurs de quelques dizaines d'élus (les fameux 88 protestataires du dimanche devenus "confiants" le mardi, tous sauf 11), ne saurait masquer l'essentiel.
Sans vote ni débat, Jean-Christophe Cambadélis est propulsé à la tête du Parti.
"Lui, président vient de choisir le patron du parti de la majorité."

Non, vous ne lisez pas Le Gorafi.
Le choc des municipales n'aurait servi à rien, sauf à placer davantage d'élus socialistes dans l'opposition. Le PS a perdu quelque 155 villes de plus de 9000 habitants. Les décomptes définitifs sont tombés déjà depuis 10 jours.
Au gouvernement, l'énergie vallsienne n'a rien produit. Valls ne fait pas du Valls mais du surplace. On n'a rien à commenter, sauf un discours finalement sans surprise, un gouvernement au casting étendu sur 10 longs jours, et une annonce de réforme pour dans 7 ans.
Où est passé le PS ?
Au gouvernement, Valls n'est donc qu'une affaire de méthode. Hollande interdit les tweets pendant les conseils. Valls instaure un "conseil de gouvernement".
Faut-il rire ou pleurer ?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Juan 53884 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte