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Critiques Séries : Taxi Brooklyn. Saison 1. Episodes 2 et 3.

Publié le 12 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Taxi : Brooklyn // Saison 1. Episodes 2 et 3. L’héritage / Cherchez les femmes.


Après un premier épisode assez coincé, la série se décoince un peu dans ces deux nouveaux épisodes mais cela ne veut pas pour autant dire que c’est réussi. Il manque toujours quelque chose dans le scénario, notamment de l’originalité. L’issue de « L’héritage » est plutôt intéressant en son genre alors que Leo est arrêté par l’ex petit ami de Sullivan. J’ai bien aimé ce cliffangher sauf que voilà, dès le début de « Cherchez les femmes » tout est résolu et afin de justifier la relation entre les deux personnages, Sullivan devient responsable de Leo aux yeux de l’administration américaine pour… 5 ans. La série s’assure déjà le potentiel que cela dure près de cinq ans sauf que je pense que cela ne durera pas autant de temps (enfin, je l’espère). Si les personnages ne sont pas méchants, leur passé et leur histoire a du mal à prendre de l’ampleur et l’on se rend compte que cela manque cruellement d’originalité. Je me demande si le pire ce n’est pas le fait que Sullivan a énormément de mal à tenir une arme. C’est un comble pour une femme qui incarne le rôle d’une flic. Taxi Brooklyn reste donc une série décevante qui ne sait pas trop sur quel pied danser et ce malgré le potentiel. Car avec un scénario décoincé on aurait pu avoir une série beaucoup plus amusante.
Cela manque de blague et ce n’est pas la petite référence à Shrek dans « L’héritage » qui va faire son effet, ou au Parrain dans l’épisode suivant, et ce même si j’ai adoré le coup du guerrier africain dans « Cherchez les femmes ». Les références se veulent bonnes mais elles manquent d’originalité. J’ai l’impression que toutes les séries policières américaines font ce genre de références. Dans « L’héritage » nous avons une créatrice de sac à mains qui est à la recherche de son fils. Ce dernier est le seul donneur compatible pour une greffe dont elle a besoin. C’était une base d’intrigue pas très originale et ce qui fait encore une fois le charme de Taxi Brooklyn ce n’est pas ses intrigues mais plutôt son duo. La relation entre Leo et Sullivan devient de plus en plus intéressante et c’est une très bonne chose, notamment car sans eux la série n’existe pas. Mais j’ai toujours autant de mal à comprendre comment un chauffeur de taxi peut être autorisé pendant des interrogatoires ou sur des scènes de crime. C’est loin des procédures classiques de flics et très difficile à justifier. Heureusement qu’il y a une référence à Taxi alors que Leo demande à Sullivan de boucler sa ceinture et qu’il commence à accélérer comme il se doit.

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Quand je regarde Taxi Brooklyn je me rends compte que je n’ai jamais vu le remake américain qui avait été fait de la saga Taxi (New York Taxi) qui se déroulait également dans la Grosse Pomme. La mise en scène des scènes de course poursuite dans Taxi Brooklyn est assez médiocre. Ces deux épisodes ont été écrit par Stephen Tolkin (créateur de Legend of the Seeker et de Summerland) et au travers de ces épisodes, il tente de développer un peu plus la trame fil rouge de la série. Celle qui nous lie tout ça à la mort du mère de Sullivan qui était lui aussi un flic. Ce n’est pas très fluide pour le moment mais il y a quelques éléments intéressants développés dans « Cherchez les femmes ». La résolution de « L’héritage » était prévisible et très formatée. C’est d’ailleurs un problème avec cette série, on a l’impression à chaque nouvel épisode de voir la même mécanique se répéter encore et encore. Pour ce qui est de « Cherchez les femmes », l’épisode donne beaucoup plus de crédit aux personnages. Que cela soit la relation entre Sullivan et son ex, l’enquête des affaires internes, le coup des services de l’immigration (qui va permettre à Sullivan et Leo de continuer à fonctionner en tandem) ou encore le fait que l’on découvre que comme Emilien, Sullivan a raté son permis plusieurs fois.
Tout en restant fidèle à la marque qu’est Taxi, je trouve que Taxi Brooklyn aurait pu être un peu moins prévisible. Disons que ce troisième épisode avait toutes les cartes en main pour associer ce qu’ils peuvent faire de mieux. L’émotion autour de l’affaire de la semaine (la mort de ce vieille homme) manque cruellement de simplicité. Tout est fait pour que l’on tente de fondre en larmes mais rien ne fonctionne. Mis en scène par Frédéric Berthe qui a sorti pour l’occasion les gros sabots (pas de grande mise en scène), on se retrouve donc avec quelque chose d’assez plat et c’est dommage car justement, Chyler Leigh a déjà été plutôt bonne dans le registre de l’émotion dans Grey’s Anatomy. De se dire qu’elle a finit là dedans c’est tout de même toujours aussi surprenant. Finalement, ces deux épisodes n’étaient pas parfaits et surtout pas toujours très passionnants mais avec le fil rouge qui commence à démarrer et à se faire ressentir, peut-être qu’il y a du potentiel. Les personnages sont encore aussi un peu trop coincés à mon goût et puis cela manque de visibilité pour certains noms du casting (Jennifer Esposito par exemple).
Note : 4/10. En bref, la médiocrité l’emporte toujours.


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