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Le laisser-aller végétal, c'est fini.

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

Toulouse. La fin des prairies urbaines

Jean-Luc-MoudencAlors que les beaux jours arrivent, les prairies urbaines lancées dès 2008 par l'ancienne municipalité de Toulouse ne devraient pas passer l'été. Herbes hautes au bord des chaussées, du canal, dans les jardins publics, les parcs, sur les ronds-points… Lors de la campagne électorale, Jean-Luc Moudenc (UMP) avait annoncé que ce laisser-aller végétal, c'était fini.
Pour l'heure, la mesure n'est pas encore appliquée, le temps que la majorité prenne les commandes du Capitole mais aussi de la communauté urbaine Toulouse Métropole dont dépendent la propreté et les voiries. Mais l'entourage du maire confirme cette intention. «C'est une vision dogmatique des écologistes qui occasionne plus de problèmes qu'elle n'amène d'embellissements», indique-t-on en rappelant tous les griefs opposés à ces herbes folles : plates-bandes qui se transforment en dépotoir, image de saleté de la ville, développement des allergies, présence d'animaux nuisibles…

Capitale de la biodiversité

De fait, sous la précédente municipalité, Michèle Bleuse, l'élue écologiste en charge de la biodiversité et des espaces verts, a dû beaucoup expliquer cette politique, à chaque retour du printemps. «Mais de moins en moins au fil des années», assure-t-elle tout en défendant cette mesure. «Elle ne se résume pas à une moindre fréquence des tontes. C'est un tout qui inclut des plantations d'arbres, d'arbustes, le rejet des pesticides et insecticides…» L'objectif était de laisser le cycle du vivant aller jusqu'à son terme.
Par ailleurs, l'écologiste affirme que cette politique était adaptée aux usages : «sur un terrain de jeux pour enfants, la tonte était maintenue, voire augmentée. Il s'agit de préserver l'environnement humain, pas la nature elle seule», plaide Michèle Bleuse. L'élue, qui siège aujourd'hui sur les bancs de l'opposition au conseil municipal, affirme que cette politique est en vigueur dans d'autres villes de l'Hexagone et qu'elle a valu à Toulouse le prix de capitale de la biodiversité pour son «écogestion» des espaces verts.

Source DDM
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