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Désencombrer

Publié le 17 avril 2014 par Cecile Berthelon @walinette

C’est tout moi ça. Alors oui, je vous annonce avec tambours et trompettes que j’ai eu la révélation, que j’ai vu la lumière et tout ce qui va avec – rien de moins – et je vous plante, là, comme ça, sans nouvelles.
Et bien, ça me tient toujours. Je vide, je trie, j’organise, j’optimise. Ca me prend au minimum une de mes 2 journées de week end. J’ai quasi fini cuisine et salon, la salle de bain, le cellier (ouh là, gros chantier, le cellier), le dressing de mon mari. Je garde le meilleur (?) pour la fin : ma penderie et mon bureau (on va rigoler).

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(la salle de bain : n’est à portée de main QUE ce qui sert tous les jours)

Il faut quand même vous donner une idée du problème de base : un garde meuble en France à notre départ en 2003 pour la Chine. Départ se faisant uniquement avec 2 valises, mais avec un 1/2 container au retour.
Puis de la Chine au Mexique, même combat : 2 valises à l’aller, une grosse caisse de déménagement à l’arrivée. C’est comme ça qu’on se retrouve avec 3 home cinéma : un français, un chinois et un mexicain. Le mexicain étant le seul capable de tout lire (parce que nos DVD avec les zones du monde entier, bref). A la consolidation de tout cela en 2008, quand on a tout récupéré, on a déjà fait un paquet de colis au Relais et Emmaüs. Mais y ‘a pas, il y a encore du boulot, même si je crois, on arrive à la fin*.

Mais comme je vous le disais, outre le désencombrement, il faut tout repenser, trier, selon les principes “lean” : à savoir, garder à porter de main tout ce qui sert tous les jours et rien de plus. Dans un tiroir mais pas trop loin ce dont on se sert genre une fois par semaine/mois et stocker (mais bien y réfléchir avant) ce qui sert une fois par an ou de manière saisonnière (décos Noël, ski…).
Je crois que ça me plait énormément de réfléchir à tout ça et d’essayer de l’optimiser. C’est là qu’on se rend compte qu’on avait gardé l’habitude de mettre les tablettes du lave-vaisselle au fin fond du cellier (à l’époque où Aurèle était bébé, on avait tout mis hors de portée), alors que désormais elles peuvent reprendre une place plus pratique sous l’évier. C’est bête, mais quand on y réfléchit : le nombre de bâtons dans les roues qu’on se met dans la journée **.
Autre exemple : j’avais un panier en osier dans ma salle de bain où tout était en vrac : maquillage, pinces à épiler (au nombre de 3 ! merci les box beauté), élastiques à cheveux. Bref. Je m’énervais chaque matin à tout retrouver.
Je n’ai gardé QUE ce que j’utilise tous les jours, dans 2 petites boites Muji minimalistes avec compartiments et qu’est-ce que je me sens mieux !
(et j’ai donc viré 2 pinces à épiler sur 3 hein…). Je vois d’un seul coup d’oeil ce dont j’ai besoin. C’est le but d’ailleurs : dans chaque tiroir ou armoire, sans même l’ouvrir je dois avoir une vision claire de ce qu’il y a à l’intérieur.

Je tiens bon avec l’objectif de ne garder que 50% de nos possessions. Je suis même un peu au delà pour le moment. Un oeil neuf et impitoyable, une envie irrépressible de me simplifier la vie. Et croyez-le ou non, cela change même ma façon d’être et de penser : je suis beaucoup moins stressée, énervée, beaucoup plus zen. Le fait d’être moins “contrainte” par les objets libère du temps libre (oui, enfin, hors la journée de tri chaque semaine), je reprends du temps à lire, observer la nature, ne rien faire (et ça fait un bien fou).

En revanche et en corollaire : j’ai commencé à m’intéresser aux déchets et au bio. Cela vaudra un billet prochainement mais pour le moment, ahem, pas franchement une réussite (les serviettes périodiques compostables suédoises, comment vous dire, quant à la moon cup, je ne suis pas encore mûre !)

* j’ai fait mon deuil du service entier dédié à la cuisine chinoise ou à ma boite mexicaine “spéciale pour garder les tortillas”. Si je ne m’en suis pas servie ces 5 dernières années, je crois que c’est mort, je ne m’en servirai jamais. Et c’est pas avec les 3 recettes exotiques que je connais…

** Il faut quand même que je précise un écueil, je ne sais plus actuellement où diantre stocker mes patates. Oui, je sais, j’ai des problèmes moi !


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