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The Killing Of Satan

Publié le 18 avril 2014 par Olivier Walmacq

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genre: épouvante, horreur
année: 1983
durée: 1h30

l'histoire: Un homme est choisi pour combattre les forces du mal. Il se retrouve alors opposé à un magicien, capable d'envoyer des rayons lasers avec ses mains.                

La critique d'Alice In Oliver:

Dans l'univers du nanar, les Phillipines restent une "terre" privilégiée: on ne compte plus les productions fauchées (que ce soit d'action, fantastiques ou d'horreur) qui ont été tournées dans ce coin exotique et paradisiaque. Preuve en est avec The Killing Of Satan, réalisé par Efren C. Pinon en 1983. Par conséquent, inutile de mentionner les acteurs (n'ayez crainte, je vais le faire quand même...), puisque ce sont tous des inconnus.  Ramon Revilla, Cecille Castillo, Charlie Davao et Paquito Diaz, vous connaissez ?
Non ? Et bien, moi non plus !

En l'occurrence, The Killing Of Satan est un film d'épouvante, qui oscille parfois vers le fantastique et l'action. Le scénario est pour le moins minimaliste. Attention, SPOILERS ! Après la mort de son maître, un homme est choisi pour combattre les forces du mal.
Il se retrouve alors opposé à un magicien, capable d'envoyer des rayons lasers avec ses mains. Sinon, c'est tout pour le scénario ? Oui, c'est tout. En vérité, The Killing Of Satan brille surtout par ses séquences d'action complètement nazebroques, ses décors foireux et en carton-pâte, et par une interprétation particulièrement médiocre (mais j'y reviendrai).

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Pour l'anecdote, The Killing Of Satan est un film quasiment introuvable. A ma connaissance, il n'est même pas sorti en vidéo. Ou alors, si c'est le cas, je ne suis pas au courant. Toutefois, pour les suicidaires, le film est disponible en entier et en version originale non sous-titrée sur YouTube.
Donc, avis aux amateurs, soit trois personnes dans le monde ! Dès l'introduction, The Killing of Satan a le mérite d'annoncer la couleur, moisie en l'occurrence, puisque l'on voit quelques hommes (dont le magicien du mal, je renvoie au synopsis ci-dessus...), massacrer plusieurs hommes.

Cette séquence est d'une rare cruauté puisque les victimes du magicien sont carrément découpées en morceaux. Le film est-il violent pour autant ? La réponse est clairement non, à moins d'être particulièrement sensible à l'amputation de bras en mousse !
La suite est du même acabit. En un sens, The Killing Of Satan s'apparente à une sorte de Dragon Ball Z du pauvre. Je sais, une telle comparaison est pour le moins improbable. Pourtant, dans The Killing of Satan, le héros se voit opposé à des adversaires capables d'envoyer des rayons lasers à l'aide de leurs mains.

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A cela, il faut aussi ajouter que les combats se déroulent presque exclusivement dans des contrées quasiment désertes, entre trois ou quatre pierre en mousse, ou alors dans des grottes fabriquées en carton. Le film a carrément l'audace de faire apparaître Satan avec l'aide d'un acteur (enfin... acteur...) grimé d'un moule-bite rouge et affublé d'une barbe postiche, ainsi que de deux cornes en plastique. Fous rires garantis ! Vous l'avez donc compris: The Killing Of Satan accumule les séquences les plus insensées ! C'est par exemple le cas lorsque le héros de l'histoire est attaqué par un mort-vivant surgissant des profondeurs de l'océan. Et comment ne pas évoquer l'apparition de cet homme serpent à la langue un peu trop pendue ? Bref, dans son genre, The Killing Of Satan reste un nanar de chevet, le genre d'étron filmique qui marque au fer rouge.
Vous voilà prévenus !

note: je passe...
note nanardeuse: 17/20


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