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L’oeuf, la poule ou Nicole Ferroni?

Publié le 18 avril 2014 par Blog Youhumour @youhumour

 Avis aux fans! L’ancienne prof de bio révélée dans On Ne Demande qu’A en Rire il y a quelques années sera à Montpellier le 27 avril prochain à l’occasion de la première édition du Montpellier du Rire (MDR), qui aura lieu du 25 avril au 12 mai prochain. Comme elle est très sympa, elle a accepté de répondre à nos questions :

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Youhumour : Qui vous a proposé de participer à ce festival ? Des sketchs inédits pour l’occasion ?

 Deux personnes : Céline Davity et Gwen Boudar qui font partie de l’organisation du festival. Gwen m’avait déjà aidé à faire l’accueil professionnel de mon spectacle lorsque je jouais à Avignon. L’idée m’a séduite. De plus, beaucoup des autres artistes sont des amis de ONDAR (Les Lascars Gays, Lamine Lezghad, Arnaud Cosson…).

 Non, pas de sketchs inédits. Je vais présenter l’intégralité de mon spectacle, L’œuf, la poule ou Nicole ? , le 27 avril prochain.

Youhumour : « L’œuf, la poule ou Nicole ? » : pourquoi ce titre ?

C’est la seule chose que je n’ai pas inventée dans mon spectacle. Je l’ai joué pour la première fois dans une salle municipale louée. Il fallait donc, auprès de la mairie, donner un nom à l’événement. Or je n’avais pas fini d’écrire. J’ai donc demandé à des amis de m’envoyer leurs idées par SMS. Parmi toutes les propositions que j’ai reçues, j’ai choisi celle-ci. Pourquoi ? J’aimais ce titre car il sous entendait que je couvais quelque chose, que mon spectacle était comme un œuf que j’allais pondre. Et puis c’est un petit clin d’œil à la prof de SVT que j’ai été.

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 Youhumour : Justement, qu’est ce qui peut pousser une professeur de biologie à se lancer dans l’humour ? Vous faisiez rire vos élèves ?

 A vrai dire, ils me faisaient plus rire que je ne les faisais rire ! Mais ça arrivait de temps en temps.  Ce qui m’a vraiment poussé c’est que je faisais déjà du théâtre en amateur auparavant. Puis j’ai une suppression de poste, que j’ai assez mal vécue. J’étais remplaçante, j’étais donc dans leur ligne de mire.

Youhumour : Beaucoup de gens vous on découvert dans ONDAR. Vous avez gardé contact avec les autres comédiens ?

 C’est mon ancienne prof de théâtre qui m’a proposé de participer à ONDAR. Elle savait que j’écrivais de mon côté et m’a dit « elle est faite pour toi l’émission ». D’ailleurs, elle a beaucoup insisté et m’a appelé alors qu’elle regardait l’émission chez elle. Au début, j’ai trouvé ça dur : le fait de devoir subir devant tout le monde les critiques du jury. Mais j’aimais le principe. J’ai envoyé ma vidéo de casting et ils ne m’ont pas répondu pendant trois mois. Puis, lors de mon premier festival, j’ai rencontré les Lascars Gays qui ne comprenaient pas pourquoi je n’étais pas prise pour ONDAR. Leur agent les a donc contactés pour leur parler de moi.

Lors de mon inscription, j’avais précisé que j’étais prof. Cela a dû leur poser problème d’un point de vue pratique : cela voulait dire que je travaillait le mardi, jour d’enregistrement.

 Youhumour : Quelle est l’ambiance dans l’émission ? Beaucoup de compétition entre les participants non ?

 Compétition, non. La personne avec laquelle on se compare le plus, c’est soi-même. Le fait qu’il y ait des notes permet aux gens de comparer. La note devient un élément de comparaison entre les artistes. Il y a donc comparaison mais pas compétition. Globalement, on est plutôt dans le soutien parce que c’est dur.  L’émission oblige à faire un passage par semaine, c’est un rythme très dur. Généralement, quand on est prêts, on le sait. On est parfois très peu surpris par les remarques du jury. En fait, cela dépend beaucoup de l’énergie du jour.

L’humour en télé, c’est un peu compliqué : il n’y a pas de lien direct avec le spectateur. Du coup, les gens sont beaucoup plus attentifs aux signes de stress, cela transparaît beaucoup plus.

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 Youhumour : Un truc pour lutter contre le trac ?

 Non. En fait, plus je fais cette émission, plus j’ai peur. La première fois, je n’avais prévenu personne. Maintenant, je me sens attendue. On a rien à perdre, au pire des commentaires négatifs. En fait, on y accorde une importance démesurée.

Les jours d’enregistrement, je sais que je ne bois pas de café.

Youhumour : Un conseil pour les jeunes qui veulent se lancer ?

Se lancer justement. Le premier effort, qui pour moi a été le plus coûteux, ça a été de me dire que je pouvais avoir ma place dans le monde de l’humour, d’oser et de persévérer. Faire le premier pas et tout ce qui suit ensuite.

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