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Critiques Séries : From Dusk Till Dawn - The Series. Saison 1. Episodes 4 et 5.

Par Delromainzika @cabreakingnews

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From Dusk Till Dawn - The Series // Saison 1. Episodes 4 et 5. Let’s Get Ramblin’ / Self Contained.


Sans trop savoir pourquoi et surtout ce que je peux faire ici, je poursuis mon aventure avec From Dusk Till Dawn. Déjà renouvelée pour une seconde saison, je dois avouer que je ne sais pas du tout à quoi il faudra s’attendre étant donné que pour le moment la série suit plutôt bien le cheminement du film. Bien dans le sens où l’on aura probablement le dénouement du film au dénouement de la saison. Avec une petite ouverture pour une suite. Les deux épisodes précédents n’étaient pas nécessairement brillants mais ils étaient avant tout encourageant. Disons qu’ils pouvaient qu’il y avait quelque chose à raconter autour de ces personnages. Pourtant, l’épisode 1.04 « Let’s Get Ramblin’ » n’est pas non plus ce que From Dusk Till Dawn a pu faire de pire. Le pilote en lui-même était bien pire que tout le reste pour le moment. C’est donc un épisode un peu plus faible que les autres d’un point de vue de la densité des choses qu’il nous raconte. Cela manque donc légèrement de finesse et peut-être aussi d’action. Car j’ai envie de voir les personnages s’agiter dans tous les sens et pas trop stagner. C’est aussi le but de cette série de toute façon. Dans l’épisode précédent, Ritchie s’amusait à tuer Monica. Dans ce nouvel épisode les deux frères ont donc besoin de sortir de ce motel.
Sauf que tout cela ne va pas nécessairement se dérouler comme prévu. Tout l’épisode est plus ou moins servi dans le motel ce qui transforme le rythme dans un sens pas toujours très intéressant. Malgré tout, j’ai trouvé intelligent que l’on nous connecte enfin à la famille Fuller alors que les frères la prenne en otages. La tension est un peu plus installée et les personnages sont tout de suite beaucoup plus intéressants. Cela ne veut pas pour autant dire que tout ce qui entoure cet épisode est réussi (ou encore que tout ce qui entoure la série dans son intégralité est réellement bon). J’aurais parfois aimé que cela soit un peu plus musclé, notamment car la première partie de l’épisode met pas mal de temps à s’installer à mon goût. Fort heureusement que Frederico se rapproche. Le petit combat dans la chambre d’hôtel face à cet esprit était tout de même sacrément fun. C’est ce genre de choses que j’ai envie de voir mais bon, on ne peut pas dire que From Dusk Till Dawn veuille trop nous en donner. Du coup, le téléspectateur commence à s’ennuyer par moment. Le couteau de Ritchie est un bon moyen de faire évoluer la série dans une direction plus fantastique, surtout quand on voit Frederico s’en servir.

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La révélation de cet épisode c’est certainement celle que Ritchie est une sorte de clairvoyant. En effet, il peut voir le passé des gens son propre futur. Le personnage de Madison Davenport de son côté commence sérieusement à m’énerver. On a l’impression que From Dusk Till Dawn veut faire de ce personnage quelqu’un mais qu’elle ne sait pas vraiment comment s’y prendre. Du coup, tout ce qui se passe autour d’elle dans l’épisode manque cruellement d’envergure. Mais c’est comme ça tout le temps dans From Dusk Till Dawn. La série a de bonnes idées mais pas toujours la bonne manière de les mettre en oeuvre. Peut-être qu’il est temps pour la série de creuser un peu plus les personnages plutôt que de se contenter de faire dans la relecture version longue d’un film déjà sympathique comme il est. Puis « Self Contained » qui s’inscrit un peu dans la même lignée que l’épisode précédent. La dynamique est toujours là mais les personnages pas toujours au rendez-vous. La famille Fuller apporte un peu d’humour dans leur confrontation avec les frères Gecko. C’est rafraichissant et plus intéressant que l’épisode précédent.
En effet, avec « Self Contained » on passe le plus clair de notre temps dans un camping car avec la famille Fuller ce qui nous permet de creuser un peu plus l’histoire et d’aller un peu plus loin avec les personnages. Notamment les Fuller. Ces derniers n’ont pas toujours eu l’occasion d’être à la hauteur de mes espérances depuis qu’ils ont été introduit, c’est donc une bonne chose que de les confronter maintenant aux deux frères cinglés. Si Ritchie reste le plus fou de la bande, ce n’est pas mon personnage préféré. Vous l’avez compris, je préfère largement Seth. Seth est beaucoup plus impulsif et ne s’y prend pas trop mal quand il s’agit de reprendre les expressions de George Clooney dans le film original. J’ai même parfois l’impression de revoir le film au travers des yeux de ce personnage. Nous avons également Carlos, un atout indéniable dans l’humour de From Dusk Till Dawn. La série a besoin de ce genre de moments de détente et le téléspectateur ne peut qu’en redemander, surtout quand celle-ci se prend un peu trop au sérieux à mon goût. Finalement, ces deux épisodes étaient tantôt corrects et tantôt ennuyeux. Je suis persuadé que le tout pourrait prendre une forme encore plus jouissive mais la série se bloque volontairement j’en ai bien l’impression.
Note : 3.5/10 et 4/10. En bref, en jouant un peu plus avec le potentiel comique de From Dusk Till Dawn, le second épisode de cette salve était plus intéressant que le premier.


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