Magazine Médias

Critiques Séries : Salem. Saison 1. Pilot.

Publié le 21 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2014-04-21-15h10m25s139.jpg

Salem // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Afin de faire son entrée dans le monde des séries originales, WGN America a lancé Salem, une série historique nous proposant une nouvelle lecture du monde des sorcières. Après la très mauvaise Witches of East End, lorgnant du côté de Charmed, Salem lorgne beaucoup plus du côté de la série historique. Le sujet avait de quoi être passionnant, surtout à cette époque mais ce premier épisode fait les choses de façon assez étranges et pas toujours passionnantes. Je crois que l’on est donc condamnés à ne jamais avoir de bonne série sur les sorcières. C’est un fait. Pourtant, Salem a du potentiel (beaucoup plus que la série de Lifetime). Créée par Adam Simon (Brain Dead, Le Dernier Rite) et Brannon Braga (créateur de FlashForward et Star Trek : Enterprise), la série ne creuse pas vraiment son sujet et rend même le tout beaucoup trop confus. En partant d’un postulat de base excitant, la série tombe dans la série romancée imbuvable. Car on n’en a rien à faire de voir John Alden complètement fou amoureux. Ce que l’on veut voir c’est de la sorcellerie et surtout comment la société de Salem condamne celle-ci.
Une nouvelle vision des mythiques sorcières de Salem, dans le Massachussets du XVIIeme siècle. Une tentative audacieuse de percer à jour le côté obscur et surnaturel de cette période infameuse de l'Amérique...

vlcsnap-2014-04-21-15h17m18s175.jpg
Dès l’introduction la série tente donc de nous mettre dans l’ambiance. Alourdie par un filtre vert poisseux dégueulasse, la mise en scène de cette introduction ne donne pas vraiment envie d’être initié aux rites ancestraux. Je crois bien que j’aurais préféré une relecture de l’histoire de Salem comme celle qu’a pu faire Rob Zombie avec The Lords of Salem. C’était jouissif mais derrière ça il y avait une petite réflexion sur la ville et ce qu’elle a abrité pendant des siècles. Au casting on retrouve donc Shane West et Xander Berkeley, deux acteurs qui s’étaient déjà rencontrés sur le tournage de Nikita. Ce dernier incarne le Magistrate Hale, un personnage mystérieux et bourré d’ambiguité. en parallèle nous avons Cotton Mather, un homme d’église incarné par Seth Gabel (Fringe). C’est sûrement l’un des rares personnages intéressants de ce premier épisode. Que cela soit ce qu’il raconte ou encore ce qu’il fait, tout semble avoir du potentiel pour la suite de la saison mais ai-je envie de voir ce que Salem peut encore nous réserver ? Je n’en suis pas encore certain.
A côté il y a Mary Sibley incarnée par Janet Montgomery (Dancing on the Edge). J’aime beaucoup son personnage pour le moment, même si sa relation avec John Alden est tout de même très lourde. Le côté bon sentiment ne sied pas vraiment à Salem et c’est bien dommage. Cette ville, dominée par la peur des sorcières fonctionne tout de même grâce à quelques séquences amusantes (voire dégoutantes). Que cela soit cette bestioles qui sort du corps de cet homme afin de se nourrir du sang de notre sorcière (sûrement préférée en devenir) ou encore cette sorcière dont la tête est emprisonnée et qui est capable de se faire saigner un peu partout. Finalement, Salem est une déception parmi tant d’autres. Fort heureusement que ce n’est qu’un premier épisode et qu’il y a suffisamment de potentiel pour que cela prenne une forme plus intéressante par la suite mais je me demande vraiment si Salem veut surprendre son téléspectateur au delà de l’horreur qu’elle installe. On a donc l’impression que la série cherche avant tout à entrer dans une case sans trop réfléchir.
Note : 3/10. En bref, malgré le potentiel d’évolution pour la suite, Salem est une série facile à l’introduction ennuyeuse et facétieuse.


Retour à La Une de Logo Paperblog