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Critiques Séries : Rake (US). Saison 1. Episodes 11 et 12.

Par Delromainzika @cabreakingnews

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Rake (US) // Saison 1. Episodes 11 et 12. Remembrance of Taxis Past / A Man’s Best Friend.
SERIES FINALE


Rake c’est maintenant terminé et c’est mieux comme ça. En effet, ces deux épisodes n’étaient pas vraiment à la hauteur de mes attentes et encore moins de celles que l’on peut avoir pour une série comme Rake. Le problème c’est que l’on a l’impression que les personnages sont superficiels et qu’ils ne sont jamais vraiment creusés. Sans compter sur le fait que la série s’est noyée dans des intrigues sans grand intérêt. Je parle bien entendu de la campagne de Scarlet. C’est tout simplement inintéressant. Le scénario manque cruellement de fond alors que la série tente de se concentrer sur la forme (l’aspect fun et léger de Rake). J’aurais pourtant pu adorer cette histoire, notamment car il y avait Pamela Adlon (Californication). Cette dernière est une excellente actrice (et scénariste) que j’adore voir dans des séries. Sauf que dans Rake, cela ne fonctionne pas très bien. Son personnage manque d’intérêt et je n’ai pas eu l’impression que la série cherchait réellement à rendre le tout jouissif. La campagne de Scarlet était une bonne base pour un épisode, il y avait même de quoi se rappeler de The Good Wife mais Rake se rapproche beaucoup plus de ce que Franklin & Bash peut faire de plus médiocre.
Et c’est là qu’est le problème. Tout cela permet aussi de se poser des questions sur la place de Keegan. Ce dernier se retrouve toujours dans des situations où le but est qu’il passe du bon temps avec des femmes ou bien qu’il tente de nous raconter sa petite vie. Sauf que la vie de ce personnage n’a rien de bien excitante. Je ne suis ni intéressé par sa vie privée ni par sa vie professionnelle. Je pense que le problème c’est qu’il y a un manque cruel de connaissance du monde de la justice américaine alors pour palier à ces « trous », la série se contente de faire le pitre et de démontrer que son héros peut sauver tout le monde d’un coup de baguette magique. Cela peut très bien être ce qu’un téléspectateur de Rake vient chercher mais ce n’est pas mon cas. Surtout que cette série avait tout pour s’occuper de cas réellement intéressants, subversifs. C’est d’ailleurs là que « A Man’s Best Friend » entre en jeu. En effet, dans cet épisode Keegan défend un docteur qui est accusé de cruauté envers les animaux après qu’une vidéo explicite ait été volée. Cette histoire de zoophilie avait énormément de potentiel. Notamment car c’est un sujet que je n’avais jamais encore vu traité dans une série (ou bien je suis passé complètement à côté).

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Après tout c’est vrai, on parle de sexualité entre humains mais la zoophilie existe. Le traitement de la part de Rake est tout de même très superficiel. Il ne s’agit donc pas vraiment de questionner la place de cette ignominie dans la société mais plutôt de défendre ce docteur coûte que coûte. Keegan va avoir du fil à retordre mais il va réussir à gagner le procès tout de même. C’est assez osé. Mais l’épisode, qui aurait pu gagner des points en se concentrant sur cette affaire donne énormément de temps au reste et le reste est un peu ennuyeux. Finalement, je ne vais pas me souvenir de grand chose de la part de Rake. Bien au contraire, je pense que j’ai déjà oublié la plupart des choses que cette première saison a tenté de mettre en place. Je l’ai fini péniblement sans réellement savoir pourquoi. Il y avait du potentiel mais il n’a jamais été exploité. Peter Duncan a fait des bêtises avec sa série mais je suis presque curieux de voir ce qu’il fait de sa version australienne dans le sens où cette dernière en est déjà à sa troisième saison et que j’avais plutôt apprécié le pilote.
Note : 3/10 et 4/10. En bref, malgré du potentiel la série s’est complainte dans l’ennui le plus total.


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