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42e Salon d'antiquités, art moderne et contemporain d'Antibes

Publié le 21 avril 2014 par Podcastjournal @Podcast_Journal
La visite guidée comme dans l'ambiance d'un jour de général d'avant spectacle, parmi les marteaux, les perceuses et objets encore emballés, Gilbert Gay-Parme - l'attachée de presse intarissable sur chaque présentation de stand - nous a entraîné dans un monde qui ressemble à une grande famille, nourrie par la passion de l'art. L'art avec un grand 'A', de la peinture aux meubles, en passant par objets, bijoux, tissus, manuscrits, tout y est rare et d'exception. Vous pouvez par exemple acquérir au stand 212 "Manuscripta" un manuscrit de Napoléon ou encore ceux de Serge Gainsbourg dont la cote ne cesse de monter aux États-Unis. Tout comme à la galerie Michel Estades qui expose une huile sur toile de Bernard Buffet datée de 1990 "Laissez-les jacasser". On vous explique que ce peintre-impressionniste français est très recherché dans le monde asiatique, d'ailleurs deux musées lui sont déjà consacrés au Japon.
Le stand de la galerie Gismondi - spécialiste du mobilier Louis XIV, et passionnée pour l'art moderne et contemporain, influencée par d'importantes rencontres avec Arman, César - est incontournable.

Notre visite s'est achevée avec une belle rencontre, celle du peintre Jacques Lavigne qui expose au salon. Son œuvre est réalisée de papiers déchirés et acrylique sur toile. Une spécificité inspirée de sa découverte de la peinture sous l’influence de Jean-Michel Meurice. En 1966 ce géologue décide de se consacrer à la peinture. En 1974 il quitte Paris pour le Lubéron avec en poche, un doctorat d’Arts plastiques sur les "Philosophies orientales et expressionnisme abstrait". C'est ainsi que trois ans plus tard il est nommé formateur en Arts et Plastiques et Histoire de l’Art à Nice. Sa première exposition date de 1992 et avec son style très personnel, il emporte vite la notoriété. En 2010 Jacques Lavigne a expliqué ses créations: "Le fait de déchirer, puis de coller vient du fait que je ne suis jamais content de la société, du monde, et de moi-même. Par le biais de ces déchirures, j’enlève certaines choses qui me dérangent pour en remettre d’autres qui me semblent meilleures. Comme chacun d’entre nous, je ne suis pas maître de la situation. Et c’est cette situation qui me plaît".
Avant de se quitter, il nous a confié deux de ses plus beaux souvenirs: le jour où il a vendu son premier tableau à une amie journaliste et le second, un tableau réalisé pour "La salle de la mer" d'un grand hôtel de Monaco.


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