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Critiques Séries : Castle. Saison 6. Episode 20. That 70s Show.

Publié le 24 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Castle // Saison 6. Episode 20. That 70s Show.


S’amuser avec les années 70, les moustaches ridicules, les pantalons à pattes d’éléphant, etc. c’était un très joli terrain de jeu pour Castle. La série tente de nous délivrer quelque chose d’amusant plutôt que d’émouvant (surtout qu’en parallèle il y a toujours le mariage de Castle et de Beckett qui se prépare). C’était assez étonnant de voir la série s’intéresser aux années 70. Bien que j’imagine toujours Castle se grimer en je ne sais trop quoi, je dois avouer que c’était assez étrange de le voir dans ce registre là. Mais cela fonctionne très bien. Notamment quand Castle se grime justement.
Harold - « Have you ever seen a cop with an ass that fine. If this women's lib I'm all for it. »
Castle - « To be fair, you do have a very fine, never mind. »
J’ai beaucoup aimé l’affaire de la semaine, notamment car elle permet aux personnages de sortir de leur quotidien. Les enquêtes de la semaine ont tendance à ramer un peu par moment et ce sont les personnage qui viennent à la rescousse de l’histoire.
Mais ce que j’aime par dessus tout dans Castle c’est le fait que la série ne cherche pas forcément à donner de l’importance à son cas mais plutôt à l’univers dans lequel elle le développe. C’est un truc qui fait d’ailleurs le succès de cette série à mon humble avis. En nous plongeant dans des univers plutôt que dans histoire de meurtre, la série gagne donc des points. Cela permet de voir les choses légèrement autrement, surtout que les personnages sont au rendez-vous. Je ne parle pas que de Castle et de Beckett (surtout que cette dernière a beau apprécié les digressions de Castle, elle n’y participe que très rarement c’était donc une belle opportunité) mais bien évidemment des autres. Mais franchement, Captain Castle et Detective Cupcake, il n’y avait que Castle pour nous inventer quelque chose de ce genre là. Le délire fonctionne car justement, Nathan Fillion et Stana Katic forment un duo absolument fabuleux. Leur mariage à venir promet d’être vraiment jouissif. D’ailleurs, la série revient sur le sujet de façon assez intelligente. Car ce sont de petites références au mariage qui fonctionnent tout simplement très bien.

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C’était un très solide épisode de retour, surtout quand on voit à quel point la série a réellement voulu nous mettre dans l’ambiance de la mafia des années 70. Ils ont même été jusqu’à inviter Ray Abruzzo, le terrible Carmine Lupertazzi des Sopranos. Tout débutait de façon assez simpliste et puis petit à petit l’épisode fait rapidement monter la sauce. Celle-ci prend d’ailleurs immédiatement et c’est remarquable de voir à quel point cette plongée (petit à petit) dans les années 70 est savamment construite. Car de toute façon, on ne pouvait pas attendre mieux de la part de cette série. Il y a aussi Esposito et Ryan qui vont certainement assuré le meilleur de l’humour de l’épisode sous les traits de Snookie and Ray, une nouvelle version de Starsky et Hutch. La série prouve qu’après avoir joué la carte de la facilité dans les derniers épisodes que l’on avait pu voir précédemment, elle peut aussi nous faire des trucs beaucoup plus novateur désormais. C’est une bonne nouvelle. Je me demande cependant toujours ce que nous réservent encore les quatre derniers épisodes de la saison (le mariage de Castle et de Beckett mis à part).
Note : 8/10. En bref, un bien joli épisode, savamment foutu, drôle et parfois même un peu plus touchant.


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