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Critiques Séries : Silicon Valley. Saison 1. Episode 3. Articles of Incorporation.

Publié le 24 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Silicon Valley // Saison 1. Episode 3. Articles of Incorporation.


Voici donc venu le temps du premier épisode de Silicon Valley que j’ai réellement trouvé à mon goût. Alors que HBO vient d’annoncer le renouvellement de Silicon Valley pour une saison 2 (et que je suis très heureux), je dois avouer que je ne m’attendais pas nécessairement à tomber sur « Articles of Incorporation ». Je savais pertinemment que la série avait énormément de potentiel à la fois d’un point de vue purement comique mais aussi d’un point de vue dramatique. Je suis donc satisfait du résultat même si je sais qu’il ne faut pas trop non plus être content étant donné qu’il reste encore quelques épisodes avant la fin de la saison. Mais peu importe, Silicon Valley c’est un peu la série qui tente de nous faire comprendre qu’il faut réfléchir avant de plonger la tête baissée. Dans un monde où l’argent est facile à gagner avec une petite (et bonne) idée, il ne faudrait pas non plus perdre de vue le fait que cette idée a beau être bonne, elle peut être aussi teintée de désillusions. La Silicon Valley (le lieu en lui même et non plus le nom de la série) est un lieu où tout semble possible, où tout le monde semble être quelqu’un de spécial sauf que la série nous démontre qu’au delà de ce paradis pour geeks il y a aussi des conséquences.
Dans tout cela on retrouve le personnage de Richard. Ce dernier est raccord avec tout ce que l’on pouvait attendre d’une série sur le monde de la Silicon Valley. Au fond ce personnage prouve à quel point on peut avoir de très belles ambitions mais pas toujours toutes les cartes en main pour les réaliser. Cet épisode ne cherche pas pour autant à plomber l’ambiance, notamment car on nous démontre qu’il y a aussi des bons points dans cet univers, il faut simplement savoir dénicher les problèmes et les résoudre. Silicon Valley se veut aussi comique. L’épisode est donc truffé de quelques petites scènes assez cocasses. Cela permet d’apporter un peu de détente dans un monde qui finalement est beaucoup plus sérieux que l’on aurait pu le penser au premier abord. A la fin de « The Cap Table », nous apprenions que Pied Piper n’existe pas réellement en tant qu’entreprise. C’est une découverte qui avait forcément créé la stupeur chez le téléspectateur mais aussi chez les personnages. De plus, Jared va découvrir que le nom est déjà enregistré pour une entreprise qui n’a rien à voir (mais justement, l’entreprise pour laquelle ce nom est déjà enregistré est plutôt drôle : il s’agit d’une société spécialisée dans l’irrigation).

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Par ailleurs, nous allons aussi découvrir que le vrai nom de Jared est en fait Donald (et que Gavin l’avait appelé Jared lors de son tout premier jour). Si tout le monde semble plus ou moins content de changer le nom de la société en quelque chose d’autre qu’une « Irish pornography company », Richard refuse de laisser tomber sa vision de la société (en grande partie car Richard ne peut pas demander à Richard de lui refaire un chèque avec un nouveau nom mais c’est aussi un moyen de garder sa fierté comme il avait pu le démontrer dans l’épisode précédent). En donnant la chance à Richard d’aller voir Arnold, le propriétaire de Pied Piper (la société enregistrée à ce nom), cela permet aussi de voir que Silicon Valley n’est pas une série fermée dans un univers fermé. C’est une série qui peut aussi très bien sortir de son univers (ou encore de sa zone de confort) afin d’aller voir ailleurs ce qu’il peut se construire. Car d’un point de vue purement comique, il ne faudrait pas que Silicon Valley tourne en rond. Thomas Middleditch est mine de rien excellent dans son rôle. Je ne savais pas nécessairement quoi attendre de Silicon Valley avant qu’elle ne débute mais maintenant, après cet épisode, je suis encore plus excité à l’idée de découvrir la suite.
La série en profite également pour donner de la place à Martin Starr et Kumail Najiani. Deux stars absolument fabuleuses de cette série. Ils utilisent à merveille leurs talents comiques afin de nous délivrer quelque chose d’assez inattendu (mais de tout aussi réussi à mon humble avis). Mike Judge a su se servir de son casting comme d’un atout et c’est une très bonne chose. Même Zach Woods commence à se faire une place dans Silicon Valley. Il y a de sacrée répliques là derrière, notamment grâce à Dinesh (« You know who else is Canadian? Justin Bieber. The Hitler of music. »). Finalement, on a ici un épisode très réussi, aussi biend'un point de vue des personnages que de l'humour.

Note : 9/10. En bref, excellent épisode.


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