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Critiques Séries : Suburgatory. Saison 3. Episode 10. No, You Can't Sit With Us.

Publié le 26 avril 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Suburgatory // Saison 3. Episode 10. No, You Can’t Sit With Us.


Je dois avouer que ce n’est pas du tout le genre d’épisode que j’attendais au milieu de cette saison 3 mais il correspond pourtant complètement à l’idée que je me fais de cette série. Que cela soit l’univers ou encore l’humour, tout est là. Je ne pouvais pas demander mieux de la part de la série. Un concours de beauté c’est au fond assez superficiel (on se souvient tous de Little Miss Sunshine) et puis le concours met donc en scène tout un tas de choses assez intéressantes. Notamment le fait que Dalia est celle que tout le monde s’arrache afin qu’elle coache une fille. Il se trouve que Little Miss Chatswin va permettre à Tessa d’entrer elle aussi dans la compétition quand cette dernière va s’occuper d’une jeune fille. La manière dont les personnages sont mis en scène est assez intelligente, notamment car l’issue de l’épisode n’est pas moralisatrice. En effet, l’épisode ne cherche pas à nous plonger dans quelque chose de ridicule et de pompeux mais bien au contraire de nous démontrer qu’au fond ce n’est pas toujours les gentils qui gagnent (la gagnante, qui sera forcément la candidate que Tessa a coaché se transforme en vraie « bully »). L’issue de l’épisode était donc inattendue mais permet aussi à Suburgatory de plus en moins sortir de son schéma habituelle.
On remarquera tout de même que cet épisode était assez vide en partie. Je n’ai pas trouvé que l’épisode savait réellement ce qu’il racontait et du coup on s’ennuie légèrement par moment. Il aurait peut-être fallu que l’épisode trouve un rythme particulier ou en tout cas qu’il se trouve une direction intéressante car on ne peut pas dire que cela soit ce que l’on peut voir à l’écran. Cela manque donc d’un peu d’humour peut-être. L’épisode juxtapose énormément d’images afin de comparer la manière dont Dalia et Tessa vont coacher les deux filles. C’est dommage car plutôt que de créer du comique de situation réussi, ou bien même quelques moments mignons, l’épisode passe son temps à faire dans le clipesque pas toujours très efficace. Il faut donc attendre la fin de l’épisode et le concours en lui-même pour que les choses se décantent réellement. Je pense que parfois Suburgatory ne sait pas toujours comment faire pour mettre en scène le côté un peu fun de ses personnages. Du coup on se retrouve avec des intrigues pas toujours réussies et des personnages un peu médiocre car mal exploité (ou sous exploité, tout simplement).

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La parodie en elle-même des concours ne fonctionne donc pas totalement mais j’ai été ravi de voir que la série a su trouver une sorte d’équilibre sur la fin pour que je ne reste pas sur une totale mauvaise impression. Le reste de l’épisode se concentre sur les pères, les hommes de cette série. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est bien pire. Ce n’était pas drôle mais en plus de ça, j’ai trouvé ça presque ennuyeux. George a beau ne pas être le personnage le plus intéressant de la série, ses acolytes Chris Parnell et Alan Tudyk sont tout de même des gars drôles. Mais là, je ne sais pas trop pourquoi, il ne se passe rien du tout et j’ai cette mauvaise impression que l’on s’ennuie légèrement. Comme quoi, Suburgatory fait encore des erreurs de parcours. Malgré le fait que la saison 3 est pour le moment assez réussie, je trouve qu’il y a tout de même quelques épisodes comme celui-ci qui démontrent qu’il y a encore pas mal de faiblesses là dedans. Le potentiel de la série n’est donc pas toujours très bien exploité à mon grand damne. J’ai beau mettre toute mon énergie à apprécier Suburgatory, il y a des fois où cela ne passe pas et cela me rend triste.
Note : 3.5/10. En bref, très décevant.


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