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Les petites anecdotes: Y a de la drague dans l'air

Publié le 26 avril 2014 par Romain Delannoy

Ah les vacances, ce sont aussi des regards tendres, parfois coquins qui amènent les gens à se rapprocher voir se parler et même échanger le premier baiser. Les étrangers sont plus attirants car seul le body language compte. Mais pour en arriver là, il faut séduire et tous les moyens sont bons. C'est aussi prendre le risque de se prendre un rateau, voir un gros. J'ai eu plein d'occasions d'observer les différentes techniques. Le meilleur du pire vous est révélé aujourd'hui. Et l'Espagne et l'Italie restent une nouvelle fois les championnes.

5) Les Florentins sont des Jean Gabin

S'il y en a bien qui ne sont pas fins pour draguer et rentrent dans le lard, ce sont bien les Italiens. J'étais accompagné de 2 filles alias ma soeur et ma Marine adorée. Dans les rues de Florence, les regards des mâles étaient posés sur elles avec cette formule très alléchante sans beaucoup d'effet: "Beautiful eyes". Certains Florentins pratiquent encore la drague primaire. A bannir!

4) Cougars belges à Stockholm

J'avais déjà relaté cette histoire dans d'autres petites anecdotes mais je ne m'en lasse pas. Un volcan islandais avait annulé notre vol de Stockholm. Panique à bord, moi et mes 3 amis n'avions aucun hébergement pour la soirée. Deux Belges autour de 50 ans, Geneviève et Sabine (à prononcer avec l'accent de nos charmants voisins), nous sauvent la mise en nous trouvant une péniche faisant office d'auberge de jeunesse. Mais on nous annonce là bas que nous devrons dormir tous ensemble, nous et elles. Au moment de prendre notre douche, nous décidions de ne pas nous déshabiller dans la chambre mais dans les cabines. Ce à quoi, Geneviève et Sabine nous ont lancé: "Dommage, nous sommes des Belges voyeuses". 

3) Drague au cimetière

Le cimetière est un lieu insoupçonné pour draguer. Mais le Père Lachaise n'est pas n'importe lequel des étalages de tombes. Pourtant, une des tombes rassemble les jeunes comme les plus jeunes: celle de Jim Morrison. Quelques temps après sa mort, quelques groupies lui balançaient même des strings pour qu'il soit bien entouré dans l'au delà. Voyant une jeunette d'une vingtaine d'années visiblement intéressée par la tombe du chanteur, un papi noir lui expliqua moults détails sur le défunt rockeur. Et à la fin, il est l'incarnation du culot en demandant "Can I have a kiss?". La jeune femme refuse mais le vieux monsieur obtient quand même un bisou sur la joue.

2) Quand je suis bourré, on drague pas mes amis

Autant vous le dire, je ne suis pas un Baracouda mais plutôt un peu fluet et j'aime ça. Je ne fais donc pas peur aux gens et ne me salis pas les mains dans la bagarre. Toutefois, un soir alors que nous rentrions de boite de Barcelone, des gars français un peu laids ont dragué 4 de mes amies. Un peu éméché, je leur dis: "C'est quoi le problème? On drague pas ces femmes. Elles sont toutes à moi" avant de les prendre par le bras. Le gars avait pris un peu peur. Le seul moment viril de ma vie.

1) Une amie qui décide de se la jouer chaudasse

Partir avec plein de filles à Barcelone quand on est un garçon, c'est un peu aller au suicide, d'autant plus quand elles sont célibataires. Une de mes amies avait décidé de prendre sur elle et de draguer. Sauf que de la drague naïve, on est vite passé à la drague vulgos. En flashant sur un serveur, elle prend son courage avec ses deux petites mains et pour l'aguicher lance un "Tienes un guapo culo" à traduire par "Tu as un beau cul". C'est vrai que l'innocence s'estompe très vite avec cette phrase. De plus, je suis énervé car "Tienes un buen culo" aurait été une formulation plus correcte. Passons ce détail linguistique, mon amie obtient le numéro de ce serveur plus jeune travaillé par ses hormones. Premier rancard à 00h00: l'Espagnol ne vient pas et mademoiselle revient bredouille. J'avoue qu'avec ma Muttiline, nous fûmes assez satisfaits mais chut. Oui, la jalousie est un vilain défaut. Il la rappelle pour s'excuser et lui donne un autre rendez vous plus tard. Nous passions quelques jours après quelques heures dans le parc d'Horta, petit coin sympa où les touristes sont absents. Là, mon amie court vers moi et je m'écartais un peu pensant bêtement qu'elle était poursuivie par un sanglier (oui, mon esprit hallucine par moments). Là, elle s'affole: "Romain, c'est Voldam" (vous aussi vous tiquez sur le nom bien pourri et faites des jeux de mots foireux à partir de Voldemort? Bienvenue au club). Je fais donc la conversation en espagnol avec le Voldam en question au téléphone qui donne rendez vous à la belle à la Tour de Colomb et qui me demande si je ne peux pas venir faire la traduction car "Tienes un guapo culo" est peut être trop limité niveau vocabulaire. Je refuse de l'accompagner car je refuse de traduire les expressions salaces espagnoles. L'amie nous quitte, nous faisons la gueule moi et Muttiline, délaissés comme de petits enfants mais au fond, nous avons passé une super journée. Le temps passe et cette amie revient nous voir après une heure de retard au point de rendez vous initial et annonce qu'elle rejoindra Voldam pour la soirée. Les têtes se décomposent et nous quittons l'appartement, la princesse dormant en attendant la soirée avec son prince. Toute paniquée de ne pas nous voir lorsqu'elle se réveille, elle appelle d'urgence et on doit l'attendre dans un quartier pour la rejoindre. Autant dire que je tire une gueule longue d'au moins 800 kilomètres. Le soir, elle revoit son beau (oui car il était pas mal quand même) et passe la nuit avec lui à s'échanger des baisers sans rien de plus. Au final, le retour et le voyage en voiture furent glacés et elle ne vint plus jamais en vacances avec nous. D'ailleurs, nous pouvons parler d'ex amie à l'heure actuelle. Quand vous partez en vacances, pensez aussi à ceux que vous accompagnez.


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