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Pourquoi je suis contre la détention des animaux dans les zoos

Par Panouche

C’est une réalité qui est établie depuis des années, la pratique aussi: et en Suisse également depuis toujours.
Maintenant, vous ne pourrez plus dire : je ne savais pas" :
Ces zoos qui mettent à mort : pratiques courantes depuis des années:
Le zoo de Copenhague a mis à mort, dépecé et jeté aux fauves publiquement le girafon Marius. L’annonce de ce drame a fait grand bruit dans les journaux et les médias en général…. l’indignation s’étend en Suisse et dans le monde ……
Voici le pourquoi du comment:
La place manquait pour ce petit girafon. Il est probable que des dizaines de zoos aient été interpellés, mais qu’aucun n’a voulu ou pu le prendre.
Le public ignore souvent que pour conserver des individus sains dans les zoos, ceux-ci procèdent régulièrement à des échanges pour éviter le problème de la consanguinité. On laisse donc les animaux se reproduire et on procède régulièrement à l’élimination de petits en surnombre puisque la majeure partie des zoos sont déjà surchargés. Les mâles paient un tribut particulièrement lourd à cette pratique puisque de nombreuses espèces se construisent socialement avec un seul mâle pour un cheptel de femelles.
Il est donc plutôt courant que des bêtes soient mises à mort puisqu’elles servent elles-mêmes à nourrir des carnassiers du zoo.
On se demande alors pourquoi les animaux ne sont pas stérilisés? Outre la raison de vouloir garder un patrimoine génétique sain, il y a bien entendu l’engouement du public pour les jeunes animaux qui est une véritable aubaine financière pour les zoos. On se souvient du si mignon ourson blanc Knut, produit marketing hyper médiatisé mondialement et qui avait connu une fin tragique, à défaut d’avoir connu la banquise.
Pour que les animaux dans les zoos soient détenus le plus naturellement possible, il faut non seulement qu’ils disposent de la plus grande liberté de mouvement possible, de nourriture, mais il faut aussi qu’ils puissent se reproduire, afin d’éviter de nouvelles captures. Dans ces conditions, il vaudrait mieux tuer les petits que stériliser les adultes.
On devrait, ont proposé certains, remettre ces animaux en liberté. Les remises en liberté, les redditions à la vie sauvage ne pourraient réussir que pour des herbivores, mais encore faudrait-il veiller durant leur captivité dans un zoo qu’ils aient le moins de contact possible avec les humains afin qu’ils ne soient pas apprivoisés. Cela coûterait, bien entendu, fort cher et nuirait à la rentabilité recherchée par les zoos.
L’euthanasie des petits d’animaux nés dans les zoos est une règle, une nécessité, sinon les parcs de détention seraient surchargés d’animaux. Tant qu’il y aura des zoos, il y aura des mises à mort – en Suisse également.
Voila pourquoi je suis opposée à la détention d’animaux sauvages pour amuser le public, y compris dans les cirques. On notera qu’au début des cirques ambulants, il n’y avait aucun animal.


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