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The Crookes à la Flèche d’Or – Setlist et chronique/Live Report (Paris, 02/05/2014)

Publié le 03 mai 2014 par Dookiz @merseysideband

The CrookesThe Crookes est un groupe originaire de Sheffield et renoue avec une certaine tradition du rock britannique puisant autant chez les Beatles que les Smiths et autres Housemartins. Récit d’un concert très sincère, en place et généreux.

Revival 50′s

1957, Sheffield. Paris n’y était pas. C’est la sensation que nous a donné ce concert des Crookes, au début. Un public très timide, sage. Devant eux, un quartet de jeunes bien coiffés, la raie sur le côté, les guitares hautes sur la poitrine. Une sensation de revenir à la fin des années 50. Mais au lieu de penser à l’éclosion des Beatles (l’analogie est facile d’autant que le chanteur est à la basse), on se retrouve un peu plus à l’Ouest de Sheffield, à Manchester sur les traces des Smiths. On a sauté quelques décennies, mais autant sur disque que sur scène, la voix de George Waite au chant évoque à multiples reprises celle de Morrissey. Au fur et à mesure le groupe embarque l’air de rien le public qui commence à se déhancher et à retrouver une nostalgie certaine de ce son des 50′s parfaitement en place. Assez frappant sur American Girls, ou Where Did Our Love Go. 

Et sur cette vidéo de mars 2014 aux Etats-Unis. Il n’y a pas un air 50′s ?

Backstreet Lovers

Outre cette nostalgie, le groupe se donne à fond sur des morceaux très rock (Bear’s Blood, excellent rendu en live, tout comme le finish sur Afterglow) à l’équilibre sonore parfait. On prend un plaisir non dissimulé à écouter les incontournables de leur répertoire que sont Yes Yes We Are Magicians ou encore le magnifique Backstreet Lovers. George, au chant, se sent en confiance, propose d’ailleurs 2 places pour le concert du lendemain aux Pays-Bas. Sympa. On se sent un peu comme en famille. A tel point que pour le rappel, après nous avoir incité à venir discuter avec eux après le concert, le groupe descend dans le public pour jouer un dernier morceau en acoustique autour de tout le monde frappant dans les mains. Super esprit.

« The man from the toilets »

On en a donc profité pour aller discuter le bout de gras avec eux, notamment George le chanteur et Russell le batteur. Evidemment, l’allusion aux Smiths revient souvent. Ils sont surpris de savoir qu’en France, le grand public ne connaît pas les Smiths. Et que lorsqu’on évoque The Crookes, les gens comprennent The Kooks. Le problème est le même en Angleterre m’avouent-ils. L’occasion de leur dire aussi que ce son fait du bien, au milieu de tout le revival new-wave des jeunes groupes et qu’on est sensible à ce son du Nord de l’Angleterre d’où ce blog tient son nom. On évoque aussi Pulp et les Longpigs, groupes de Sheffield. Le manager passe me déposer la setlist. Vraiment sympa. Et je précise qu’on a d’abord fait connaissance dans les toilettes de la Flèche d’Or, ce qui m’a valu le sympathique sobriquet de « the man from the toilets » ! Comme à la maison je vous dis !

Merci encore à Nous Production qui nous a permis à tous d’assister à ce concert bien sympa (et qui vous a fait gagner des places !), avec les planants Patterns ainsi que les Belges d’Amatorski en premières parties.

The Crookes à la Flèche d’Or – Setlist et chronique/Live Report (Paris, 02/05/2014)
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