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Sexe, mensonges et banlieues chaudes de Marie MINELLI

Par Lecturissime

Sexe, mensonges et banlieues chaudes de Marie MINELLI

Mon avis :

Sara est une pauvre petite fille riche qui passe son temps entre un riche fiancé ennuyeux, Amaury de Saint Sauveur, des fêtes dans des propriétés démentielles qui finissent en orgie, un job à la fondation de sa future belle-mère, et des copines complètement allumées. Bref Sara s'ennuie. Alors quand elle rencontre un jeune de la banlieue de Saint Denis, Sara se dit "banco". Et elle se met à fantasmer sur le loubard Djalil.

Que de clichés dans ce roman : les pauvres petits riches sont superficiels et passent leur temps à se taper - comprenez se faire un rail- et à baiser à qui mieux mieux avec n'importe qui histoire de passer le temps.

"Comparée à nos amis, je suis un modèle de pureté. Au lycée, alors que mes copines en étaient à leur septième test VIH, leur deuxième IVG ou leur cinquième partouze, moi, je fêtais mes huit ans avec Amaury."

Quant aux jeunes de banlieue, eux ont de vraies préoccupations, sincères et profondes, et ils s'entraident pour sauver le monde tel Bruce Willis.  

Les scènes érotiques ne sont pas du tout réussies, tournant au ridicule quand Sara tente de se masturber avec un déodorant Rexona, très peu glamour et érotique ! Les bruitages des scènes a priori débridées sont peu glamour également : "On n'entend plus que des bruits de corps, les "plop" u sexe entrant dnas la bouche, les "slurp" de la salive qu'elle aspire et ravale régulièrement, les "chpt" des bourses du Suisse qui viennent cogner contre le menton de la fille, preuve qu'elle enserre le gros sexe tout entier."

Le côté sentimental est d'une mièvrerie sans bornes digne d'un journal intime d'une ado attardée : "Ce n'est qu'à l'arrivée devant l'immeuble que Djalil se retourne et m'aperçoit. Je jurerais que son visage s'illumine d'un rapide sourire à la vue, mais sans doute suis-je en train de me faire des films."

Et la fin. Non mais la fin ... Du grand n'importe quoi ! Comme dit notre ami Jérôme "on touche le fond"...

Ceci expliquant cela, l'auteure Marie Minelli s'est inspirée de sa propre vie -ô combien passionnante !- pour écrire ces pages. Et il faut savoir que Marie Minelli est une pauvre petite fille riche, mais qui aime le sexe, ce qui dans son esprit, semble l'assimiler à une "délurée". Pour elle, passer le périph, c'est bien connu, on jouit beaucoup plus que dans les beaux quartiers... Dans son blog Les filles bien n'avalent pas, sa présentation est éloquente : "Ce blog s’appelle "Les filles bien n’avalent pas", parce que c’est bien connu, les filles bien n’avalent pas, ne sucent pas, ne baisent pas, se respectent, se brossent les dents 3 fois par jour et se couchent tôt. Sans doute ne suis-je pas une fille bien." 

Je pense que cela se passe de commentaires ! Allez, un seul mot : "affligeant" !

Informations sur le livre :

La musardine 

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Littérature érotique

D'autres avis :

Lecture commune avec Jérôme, Leiloona, 

Yves  


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