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La peau de Sarko, revue de presse N° 33

Publié le 06 mai 2014 par Dubruel

En mars 2012, alors qu’il termine son quinquennat, Sarkozy écrit dans Ouest-France : « Je respecterai l’objectif de 0% de déficit en 2016 »

Selon Terra Nova, le quinquennat de Sarkozy a été marqué par une augmentation sans précédent de la dette, indiquant que de 2007 à 20012 la dette des administrations publiques a connu une hausse passant de 1100 milliards d’euros à 1800 milliards d’euros.

L’Institut Thomas More de Bruxelles, ancré à droite a effectué un suivi des 490 promesses de campagne et des 732 mesures annoncées par Sarkozy depuis son élection.

Il a relevé que nombre de ses initiatives ont été lancées à la hâte et n’avaient pas été conduites avec suffisamment d’énergie. Ses neuvième et dixième rapports donnent la même note de 9,5/20 à monsieur Sarkozy. Il y est qualifié de pragmatique sans vision économique.

Si Sarkozy siège au Conseil Constitutionnel après son départ de l’Élysées, il ajoutera 11 500 euros net par mois aux 6 000 euros versés aux anciens chefs de l’État, sans compter les multiples autres avantages en nature (voyages gratuits et illimités en classe affaires sur Air France et en train 1ère classe, un appartement de fonction meublé et équipé, deux policiers pour sa protection rapprochée, voiture de fonction avec deux chauffeurs et sept collaborateurs : un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des Archives Nationales et trois secrétaires.) ni les primes de « sujétion spéciale » chargées de « compenser les contraintes subies dans l’exercice de leur fonction »

La charge financière de tous ces avantages représenterait une dépense de 1,5 million par an.

En fait, Sarkozy n’assistera qu’à une seule séance du Conseil Constitutionnel le 19 juin 2012 et annonce qu’il en démissionne le 4 juillet « afin de retrouver sa liberté de parole. » En conséquence, le Président du Conseil Constitutionnel, Bernard Debré, rappelle qu’un ancien Président de la République est membre de droit à vie de cette assemblée et donc ne peut formellement donner sa démission mais qu’il peut décider de ne pas siéger aux réunions. En conséquence il n’a plus droit « au versement d’indemnités » et B. Debré supprime le versement de ses émoluments.


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