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The Horrors à la Gaité Lyrique Live Report (Paris 15 mai 2014)

Publié le 16 mai 2014 par Dookiz @merseysideband

image The Horrors est sans aucun doute l’un des groupes anglais qui monte, et qui monte bien. Après un album remarqué dans un cercle assez restreint, les anglais ont su s’ouvrir un peu plus et mettre tout le monde d’accord avec Skying en 2011 qui es sorti en tête de nombreux classements. Avec Luminous, le groupe passe un cap et semble s’ouvrir au grand public.

Ce concert était-il bien pour la tournée de Luminous ? Avec plus de la moitié des titres de Mirror’s Image, le deuxième album, on peut se poser la question. Quatre titres de Luminous, dommage, même s’ils durent longtemps ! Allez, je plante le décor : je n’ai pas du tout aimé ce concert. Explications. Difficile d’expliquer clairement ce que je n’ai pas aimé. La première raison est peut-être due à la salle. Froide, haute de plafond, impersonnelle, la Gaité Lyrique porte mal son nom. The Horrors étaient en tous cas parfaitement en place, rien à dire de ce côté là. Le groupe monte sur scène dans une ambiance froide et envoie Sea Within A Sea, extrait de leur deuxième album Mirror’s Image. Je trouve que Faris, le leader aux allures de Julian Casablancas en plus grand et hirsute, ne dégage aucune présence. Il a pourtant une voix qui oscille entre Bowie et Brett Anderson de Suede mais qui est curieusement équilibrée : très brute, en retrait, avec une reverb courte. Les lumières stroboscopiques nous éblouient dès les premières notes. On est loin du côté brut de Mirror’s Image.

Sur scène, le quintette dégage une fusion de rock teinté d’électro qui appuie la batterie. L’ambiance se met en place, c’est à dire un son oppressant, pesant qui déroule l’artillerie prouvant que The Horrors a beaucoup travaillé le son sur scène. Who Can Say et Scarlet Fields, extraits du même album, nous amènent au premier morceau extrait de Luminous : In And Out Of Sight qui perd son côté « Desireless » sur scène. Tant mieux. Morceau groovy, qui vire progressivement vers un dédale de guitares qui semblent ne cesser de s’amplifier. Le groupe enchaîne avec I See You et son énorme final. The Horrors prolongent parfaitement ce morceau dans des spirales électriques qui semblent incontrôlables. Faris est un peu plus dedans, mais reste assez distant. L’excellent Endless Blue et son intro façon This Is Hardcore de Pulp, ne rend pas pareil en live : le son paraît moins rock, plus calculé, plus électronique. Pourtant les distorsions sont bien là, les effets de guitare aussi. Il le faut du temps pour reconnaître Mirror’s Image, ce morceau qui sonne très ‘Chameleons’ sur disque et pas du tout sur scène. So You Know et Still Life clôturent déjà le set au bout de 50 minutes ! The Horrors reviennent pour un rappel avec Moving Further Away de 10 minutes.

The Horrors à la Gaité Lyrique Live Report (Paris 15 mai 2014)

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