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Aux anges

Publié le 16 mai 2014 par Adtraviata

Aux anges

Présentation de l’éditeur :

Amis d’adolescence, Pierre et Florian se retrouvent, après trente ans d’absence, à l’occasion d’un long voyage en voiture. L’un et l’autre ont un peu perdu le fil de leur vie. Avec émotion et humour, ils évoquent leurs fêlures, leurs doutes face à l’avenir. Mais ce voyage, dicté par les rendez-vous professionnels de Pierre, ne se déroule pas comme prévu.
Sur le bord d’une route, ils croisent Emiliana di Castelcampo. Dans son château en ruine, telle une fée facétieuse, la vieille comtesse italienne va bientôt bouleverser l’existence des deux hommes. Car la vie trouve son sens et sa magie dans les rencontres que l’on y fait et dans notre capacité à rêver et à accueillir l’imprévu.
Cette comédie d’un optimisme contagieux, qui redonne le goût de vivre et d’aimer, est aussi un roman d’apprentissage et de sagesse, illuminé par d’inoubliables histoires d’amour.

Aux anges, c’est donc le dernier roman de Francis Dannemark. Un titre court, sobre après l’Histoire d’Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris plus un). Les deux livres sont aussi sympathiques l’un que l’autre mais le problème, c’est que tous deux proposent un peu le même schéma : deux personnes que la vie a éloignées (ici deux amis de jeunesse, Pierre et Florian – là, Alice et son neveu) se retrouvent et réapprennent à se connaître, se racontent leur vie. Dans ces conversations, des personnages à la vie un peu ou très rocambolesque interviennent comme ici la Comtesse Emiliana di Castelcampo (et là, les différents maris d’Alice). A travers ces rencontres, les deux amis examinent leur histoire personnelle, leurs choix de vie et se remettent en question.

C’est comme un cote de fées moderne qui se termine on ne peut mieux pour tout le monde, humains et animaux (car il y en a beaucoup dans ce livre). Tout s’enchaîne à merveille, les contretemps ou petits accidents viennent toujours à point pour faire entrer en scène la bonne personne qui va guider les personnages principaux vers le château d’Emiliana ou la bonne question intérieure ou la réflexion particulièrement éclairante de la comtesse. Honnêtement, celles-ci relèvent d’un bon guide de développement personnel,  mais il n’y a rien de très original et il y a beaucoup de clichés (du genre "les femmes sont plus fines et comprennent tout plus vite que les hommes")

En résumé, c’est sympa, optimiste, on se laisse malgré tout prendre au jeu mais quand même, c’est beaucoup pour un seul homme (ou une seule femme) tout ce qui leur arrive à Florian, Pierre et Emiliana.

Sans doute ma lecture a-t-elle souffert de la comparaison avec le roman d’Armel Job lu juste avant, publié chez le même éditeur, qui s’inscrit dans une période et un ton bien plus réaliste mais surtout bien plus nuancé et plus juste dans l’observation humaine. Le roman de Francis Dannemark ne sera pas inoubliable pour moi. Et franchement, malgré le tableau de Véronique Biefnot avec qui l’auteur a manifestement échangé beaucoup de choses, je trouve la couverture vraiment pas jolie et pas très adaptée à l’esprit fantaisiste du roman…

Merci quand même à l’auteur et à l’éditeur !

Francis DANNEMARK, Aux anges, Robert Laffont, 2014


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