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Les Nuits Bota 2014 - Arthur Beatrice, Soldier's Heart - Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 20 mai 2014

Publié le 20 mai 2014 par Concerts-Review

Encore une Nuit  Bota pour laquelle le choix s'avérait peu aisé: Emily Loiseau ou Hercules and Love Affair, pourquoi pas Scylla ou Traams, et puis non, finalement on opte pour la Rotonde qui programme  Arthur Beatrice et Soldier's Heart .

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Aucun regret, excellente soirée!

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Soldier's Heart

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Depuis que tu avais croisé leur route au Bonnefooi en novembre 2012, pas mal d'eau a coulé sous les ponts. Sylvie Kreusch  // Laurens Marien // Benjamin  Cools // Jasper Segers et Ferre Marnef, la dernière recrue à la basse, ont remporté la palme à De Nieuwe Lichting ( Studio Brussel) et ont sorti le single 'African Queen' qui cartonne dans les hitparades, une seconde rondelle ' New Housie' devrait suivre le même chemin.

20:30' , les bidasses en piste, tous les regards sont braqués sur Sylvie, élégante dans sa veste à paillettes scintillantes.

'Love like Birds'( pour Elke De Mey?) ouvre, un indiepop flottant, des climats éthérés proches d'un de nos autres fleurons du genre, le groupe SX emmené par Stefanie Callebaut.

Une touche naïve étant ajoutée à l'ensemble par l'emploi du glockenspiel.

La seconde plage ' Echo Woods' ondule dans un mystérieux fluide trip hop, Sylvie oscille mollement, tel un crotale charmé par un psylle enturbanné,  au gré du downtempo.

Même scénario pour 'Yamaha', tout aussi chaloupé.

Tu dis, Cristiano?

J'adore  sua sonoridade exótica e apaixonada..

Oui, Sylvie dispose de pas mal d'atouts.

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Leur dernier single, le vaporeux  'New Housie' dégage de doux parfums psychedelic dream pop et devrait squatter les charts dans un avenir proche.

Le contact avec le public est réduit au minimum, quelques mercis timides, l 'assistance ne leur en tient aucune rigueur et dandine sur les rythmes chatoyants de ' Lola Rent'.

Alors on danse, propose la jolie chanteuse, une dizaine de donzelles n'attendaient que ce signal  pour venir se trémousser sur une ligne aux sons d' 'Algebra' et d' ' African Fire' 

Sur scène, un canon arrose les troufions de confetti, ils achèvent leur set de 30' par une 'outro' les voyant se tirer un à un pour laisser la guitare finir la mélodie. 

Le 14 juin Soldier's Heart se produira à Ronda ( Provincia de Malaga), si jamais t'es dans le coin... 

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Arthur Beatrice

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The Guardian prévient:  don't let the name fool you...il n'y a pas d'Arthur, pas de Béatrice, mais un four-piece  indiepop band originaire de Londres.

Orlando Leopard ( vocals / keys/  bass) Ella Girardot ( vocals/ keys)   et les frères Hamish ( gt / backings) et Elliot

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Barnes ( drums, backings) avaient défrayé les chroniques en 2012 avec le single 'Midland', il leur a fallu deux ans pour sortir leur premier full album ' Working Out'.

Tout chez eux respire la finesse, la distinction, à commencer par la coiffure d'Ella, un chignon la rendant comparable à Sade ( la voix aussi d'ailleurs) ou à Audrey Hepburn, une mise d'une sobriété que d'aucuns considèrent comme austère mais qui lui sied à ravir, l'anti- Miley Cyrus, quoi!

La tenue des garçons est tout aussi décente, quant au produit musical, de l'indie précieux et précis, il présente la même qualité que les oeuvres de la déjà-citée Sade, on peut également avancer des noms tels que Prefab Sprout, The Blue Nile, Aztec Camera, Everything but the Girl avant le virage disco, et dans une moindre mesure, Scritti Politti peut-être trop lisse ou cheap New Wave.

Arthur Beatrice débute le set avec 'Carter'  à l'amorce lente, de vagues remous à la surface d'une eau limpide, la voix d'Ella s'élève, sublime, une légère accélération imprimée par les drums semble vouloir nous inviter à balancer aux sons d'un jazzy groove suave.

Brillante entrée en matière!

Brussels we are Athur Beatrice, this is  'Late', même raffinement, mêmes émois dans le public qui continuera à

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dodeliner pendant 'Midland'.

Vocalement, les timbres d'Ella et d'Orlando se répondent à merveille, l'alchimie est parfaite.

Un chant à l'unisson ébauche ' Ornament and safeguard', si les plus jeunes critiques cherchent des parallèles du côté de xx, Loney Dear ou London Grammar, nous on y entend du Lisa Stansfield, du Swing out Sister ou du Simply Red sophistiqué et mis au goût du jour.

Le sensuel 'Singles' te caresse l'épiderme à le faire frémir, il précède 'Fairlawn' entamé par un drumming discret et métronomique avant que le timbre grave d'Orlando ne résonne sur un nappé de claviers majestueux, au bout d'un long moment, Ella rejoint en vocalises son collègue masculin.

Une perle de plus à celles déjà proposées.

Il n'y aura rien à jeter,  'More Scrapes' et 'Charity'  hantent à nouveau la veine midtempo souple et chaloupé, pareil à la dance music aristocratique portant la signature de Bryan Ferry.

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Le concert prend fin avec le smooth 'Grand Union'.

Un seul reproche à formuler, moins de 45' de set, c'était bien trop court!


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