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The Flying Saucer

Publié le 22 mai 2014 par Olivier Walmacq
The Flying Saucer

genre: science fiction
Année: 1950
Durée: 1h10

l'histoire: Les services secrets soviétiques auraient détecté la présence d'une soucoupe volante quel que part en Alaska. Un agent secret américain est alors chargé de vérifier si cette information est vraie ou erronée.       

La critique d'Alice In Oliver:

Dans les années 1950 et les années 1960, le cinéma de science fiction américain se concentre presque essentiellement sur Mars et ses potentiels envahisseurs. Que ce soit la première version de La Guerre des Mondes, The Angry Red Planet ou encore Invaders from Mars, pour ne citer que ceux-là, tous ces films traduisent cette peur de l'arrivée d'extraterrestres venus conquérir la Terre.
Cette paranoïa ambiante s'inscrit dans le contexte de son époque, donc la Guerre Froide. Les américains croient voir des espions soviétiques partout.

C'est d'ailleurs ce que retranscrit The Flying Saucer, réalisé par Mikel Conrad en 1950. Sur le blog du journal Le Monde (voici le lien: http://waldolydecker.blog.lemonde.fr/2009/09/19/gare-a-lofaan-1-the-flying-saucer-de-mikel-conrad/), vous trouverez un article dans lequel l'auteur, Olivier E., qualifie The Flying Saucer comme étant un OFAAN, soit un objet filmique d'une abyssale et affligeante nullité. The Flying Saucer est aussi un film de science fiction méconnu qui n'est même pas sorti en France, que ce soit au cinéma ou en vidéo.
Toutefois, le long-métrage est disponible en entier et en version originale non sous-titrée sur YouTube.

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Donc avis aux amateurs de fumisteries filmiques. Difficile de qualifier The Flying Saucer. Clairement, on se situe entre le navet longuet et le nanar qui pue la grosse arnaque. Le scénario est de facture classique et obéit aux codes inhérents du genre.
Attention, SPOILERS ! Les services secrets soviétiques auraient détecté la présence d'une soucoupe volante quel que part en Alaska. Un agent secret américain est alors chargé de vérifier si cette information est vraie ou erronée.

Faute de moyens, Mikel Conrad doit composer avec un budget limité, soit la totalité d'un SMIC albanais. Le seul problème, c'est que l'on ne voit pas d'extraterrestres dans The Flying Saucer. Pour ce qui est de la soucoupe volante en question, il faudra attendre la 25e minute avant de voir furtivement (à peine une demie seconde chronomètre en main) l'apparition d'un objet volant non identifié (OVNI).
Le casting est lui aussi limité et se résume à une petite troupe de dix acteurs maximum. D'ailleurs, Mikel Conrad est à la fois réalisateur, producteur et interprète de cette fumisterie science fictionnelle.

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Toujours est-il que le bonhomme débarque en Alaska et se retrouve prisonnier des services secrets soviétiques en compagnie de son infirmière. A partir de là, le film tourne lamentablement en rond. Certes, le long-métrage tente comme il peut de meubler les nombreux vides scénaristiques.
Par exemple, le scénario se concentre sur l'idylle peu passionnante entre Mikel Conrad et sa nouvelle infirmière. La caméra nous fait parfois admirer les beaux paysages de l'Alaska. Mais quid de la soucoupe volante dans tout ça ? Et bien que dalle ! Rien ! C'est tout simplement le néant absolu. 
Encore une fois, le spectateur est partagé entre l'hilarité et la consternation. Il sera donc nécessaire de faire preuve de courage devant cette pellicule longuette, fauchée et qui tente laborieusement de raconter une histoire. Donc pas de note, ce serait faire trop d'honneur à ce film.


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