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EMA – The future’s void (2014)

Publié le 16 mai 2014 par Papasfritas69

 EMA - The future's void

De qui parle-t-on ? :

Projet solo de la chanteuse et musicienne Américaine, Erika M. Anderson.

De quoi parle-t-on ? :

Folk-rock de l’au-delà dont les musiciens sont certainement des démons, des fantômes, des zombies ou peut-être d’autres damnés de la terre.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

On reste hagard devant tant de cruauté.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

La première fois on ne saisit pas tout, on le réécoute pour s’en imprégner et par la suite on le remet encore et encore jusqu’à l’épuisement…

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Tout le monde n’est pas assez maso pour s’infliger de telles souffrances.  

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Des mélodies au loin, des bruits bizarres de tous les côtés, le chant d’EMA tantôt câlin, tantôt démoniaque, ici rien n’est prévu pour le format compressé. Mettre le disque dans la platine, s’asseoir dans son fauteuil et écouter… mais surtout ne pas oublier de laisser la lumière allumée…

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l'écoute facilement mais sans émotions

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en  boucle sur ma platine

Attention chef-d’œuvre. Après un Past life martyred saints déjà gigantesque, EMA revient nous torturer avec son folk-rock abrasif et entêtant. Une chose est sure, Erika M. Anderson n’a pas dû gagner un des innombrables concours de chant qui polluent à longueur de temps notre espace audiovisuel, tant sa voix rocailleuse et sale ferait fuir à toutes jambes n’importe quel juré s'extasiant sur la moindre vocalise cristalline et insignifiante.

Sa musique, pourtant sur une base folk assez douce, est trainée dans la boue, battue à mort et nous envoie dans les cordes totalement apeurés. Ce magnifique travail n’est d’ailleurs pas s’en rappeler l’extravagance musicale d’une autre déjantée de la pop, la Scandinave Fever ray.

Nous ne savons pas encore, bien que nous le pressentions, si notre futur sera nul mais avec des opus de ce niveau stratosphérique celui d’EMA devrait ressembler à quelque chose proche de la ligne bleue de l’horizon.

 


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