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Ratman

Publié le 27 mai 2014 par Olivier Walmacq
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genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 1988
Durée: 1h20

l'histoire: Un mystérieux psychopathe sévit sur une île paradisiaque. Une jeune femme partie sur les pas de sa soeur disparue va découvrir l’horrible vérité : une créature miniature aux crocs acérés issues de manipulations génétiques.         

La critique d'Alice In Oliver:

Ah, le cinéma bis horrifique italien... Dans les années 70 et 80, de nombreux réalisateurs italiens se spécialiseront dans les films de cannibales, surtout suite au succès de Cannibal Holocaust, de Ruggero Deodato. En 1988, le cinéaste, Giuliano Carnimeo, a l'idée d'écrire un scénario qui tournerait autour d'un monstre humain (donc un homme rat) psychopathe et adepte du cannibalisme.
Bienvenue dans Ratman ! Pour l'anecdote, ce n'est pas la première fois que le cinéma met en scène un être mi-rat mi-humain.

En effet, par le passé, l'ex-compagne de Clint Eastwood, donc Sondra Locke, avait réalisé (non pas un film d'horreur) mais un drame sur un homme affublé d'une tronche de rat, un certain Ratboy, très inspiré par Elephant Man. Hélas, la comparaison s'arrête bien là !
Toujours est-il que le même Ratboy semble également influencer notre ami Giuliano Carnimeo, qui a l'idée de signer Ratman. Au niveau de la distribution, pas grand chose à signaler si ce n'est la présence de Nelson de la Rosa, l'homme le plus petit du monde, qui interprète évidemment l'homme rat de service.

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Le scénario s'apparente à un petit slasher sans le sou se déroulant sur un île paradisiaque. Attention, SPOILERS ! Un mystérieux psychopathe sévit sur une île paradisiaque. Une jeune femme partie sur les pas de sa soeur disparue va découvrir l’horrible vérité : une créature miniature aux crocs acérés issues de manipulations génétiques. Certes, un tel titre, à savoir Ratman (au cas où vous n'auriez pas suivi...) a le mérite de faire saliver n'importe quel nanardeur.
Hélas, cette production horrifique fauchée a bien du mal à tenir les promesses annoncées.

En effet, durant les quarante premières minutes du film, il ne se passe pas grand chose. Il faudra donc se contenter d'un journaliste qui photographie un top model sur une île paradisiaque. Toutefois, une fois les hostilités en place, le film sombre définitivement dans la nanardise.
Oui, les attaques de l'homme rat sont plutôt nombreuses. Seul problème, et pas des moindres, la plupart des séquences horrifiques se déroulent la nuit et dans l'obscurité la plus totale, si bien que l'on ne voit pas grand chose, si ce n'est une marionnette mal animée dévorer la gorge de ses victimes.

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Les maquillages du monstre de service laissent clairement à désirer. Par exemple, le fameux Ratman est doté de dents en caoutchouc, hélas visibles à l'écran. Ensuite, cette série Z souffre de nombreuses baisses de rythme et de longues séquences de bavardages.
Enfin, les séquences horrifiques se révèlent assez répétitives dans l'ensemble et la fin est pour le moins stupide, annonçant une éventuelle suite qui, heureusement, ne sera jamais réalisée. Ouf, on l'a échappé belle ! Bref, malgré ses nombreux défauts, Ratman reste une petite curiosité et un nanar totalement involontaire, qui séduira peut-être les amateurs acharnés du cinéma bis.

note: 0/20
Note nanardeuse: 14/20


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